Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 septembre 2019 2 03 /09 /septembre /2019 06:33
"Danse au crépuscule" - huile sur toile - 46 x 30 cm - 1990

"Danse au crépuscule" - huile sur toile - 46 x 30 cm - 1990

Petit délire matinal

 

 

 

« Car Descartes a définitivement remplacé Mérimée ! ». C’est sur cette conclusion hallucinante de terminologie absconse que se termina sa harangue. Certes l’ambiance était surchauffée et dans l’amphithéâtre sorbonnard on sentait la vindicte des détracteurs prête à se déchaîner. Tout était là, tout était prêt pour que l’opposition bondisse de son siège et investissant la chaire ne se lance dans une contre-attaque où les sévices physiques eussent eu leur part.
             Encore un peu et l’on aurait assisté au déferlement de gilets jaunes bloquant un rond-point au mépris du simple savoir vivre élémentaire. De la politesse la plus surannée on passait a l’attaque frontale.

             Mais au fait que voulait donc dire cette phrase sibylline a force de non-dit suggéré ? Et avait-elle un sens autre que celui primaire qu’eussent pu envisager les cancres irrémédiables qui tendaient l’oreille d’un sourd à ces vains propos ? Le spectre du malentendu sémantique et de l’interprétation hasardeuse tentaient le coup en suggérant que la phrase dans sa crudité recelait un sens profond. Sens qui n’était accessible qu’à ceux que de longues études supérieures pouvaient rendre aptes à y déceler un message ou tout au moins une signification échappant au vulgaire, à l’attardé, à l’insuffisant cérébral qui ne juge la pertinence qu’à l’aune de ses lacunes universitaires.

             D’abord, pourquoi Descartes et pas Heideger ?. Descartes ce grand penseur esclave de ses cogitations et prenant sa vessie pour une lanterne au risque de se brûler, comme l’avait pertinemment suggéré ce rigolo de Francis Blanche ! Descartes énonçant avec suffisance : « Je pense, donc je suis… » Négligeant le fait que ce « Je » qui pense est d’une inexistence accablante, pur fantasme concocté par notre outrecuidance, délire se réduisant aux élucubrations intellectuelles d’un égo boursouflé se prenant pour le poste de radio et s’imaginant dans son délire être l’auteur de ce qu’il diffuse…     Et pourtant…et pourtant il n’avait pas tord, à condition de se prendre pour un « moi je » qui ne peut se rassurer qu’en croyant être l’auteur de son petit délire cérébral, son autocélébration de centre du monde.

             Ensuite pourquoi Mérimée,(Prosper pour les intimes dont faisait partie l’impératrice Eugénie, excusez du peu…) ? lui qui a écrit de charmantes nouvelles dont le style sobre et dépourvu de fioritures a fait dire à Victor Hugo : « Le paysage était plat comme du Mérimée ! »

             Mais en quoi le Descartes, intellectuel rigoureux, maniaque du raisonnement et de la preuve par la subjectivité aurait-il pu remplacer Mérimée ? Et à quel propos, je vous prie de m’en éclairer ? Ne serions-nous pas là en présence d’un de ces tours de passe-passe qui mêlent l’amalgame à la mauvaise foi, l’improvisation incantatoire à l’habileté démagogique…Pourtant le dit Prosper avait fait ses preuves en  confiant à Viollet le Duc la restauration de la basilique de vézelay. Lieu pérenne où je me rends parfois à pas lents tout imbibé de ferveur médiévale. Egalement de Notre-Dame de Paris qui vient de briller de tous ses feux dans un incendie malencontreux mais magique qui a attiré l’attention de tout un peuple, pour ne pas dire de la planète mondialisée, sur un drame dont l’Art Contemporain le plus officiel pourrait bénéficier en prônant une reconstruction rapide et plus conforme aux normes actuelles pour remplacer un charme un peu vieillot quoique dûment répertorié.

             J’avoue pourtant que la petite phrase : (Car Descartes a définitivement remplacé Mérimée !) qui a suscité ces considérations s’est imposée à mon esprit dans des conditions douteuses. Surgissant de songes étranges aux premières lueurs de l’aube, comme le condamné qu’attend la guillotine.  Après une nuit décousue où mon téléphone portable m’a  évité de m’endormir par deux fois en me livrant aux confidences d’une amie qui m’est chère. Ce qui m’a laissé un peu perturbé et sujet à des pensées confuses.

             Mais tout cela n’est pas bien grave et je m’en voudrais de vous avoir fait perdre de précieuses minutes en vous infligeant la lecture de divagations dont en principe seuls des intellectuel désœuvrés se montrent prodigues.

 

                                                        La Brosse Conge le 25 mai 2019

                                                        Copyright Christian Lepère

Détail

Détail

Détail

Détail

J'espère

ne pas vous avoir perturbé

avec

ces inepties. Mais cependant

mettez votre laine car le temps devient plus frais !

 

 

Recherche d’un article ancien

 

Taper le N° 405 « histoire de mon blog depuis 8 ans »

Le faire apparaître pour voir la liste des articles parus depuis avril 2010

Puis taper le N° souhaité.

 

Partager cet article
Repost0
27 août 2019 2 27 /08 /août /2019 05:58
"Chevaux" - Huile sur panneau - 25 x 35 cm - 1960

"Chevaux" - Huile sur panneau - 25 x 35 cm - 1960

Réflexions à l’emporte-pièce

 

 

 

           Depuis quelques mois toute ma vie se déroule à la campagne, au cœur de la Bourgogne. C’est paisible et reposant et je peux m’y adonner à mes occupations favorites : constructions de bric et de broc en assemblant de la pierre et du mortier  de façon aléatoire et créative, suivies de longues promenades à pied au long des chemins creux et des lisières de forêt.

           Mais on ne se refait pas et l’intellectuel intériorisé que je suis a besoin de se tenir au courant de l’évolution du monde qui nous cerne de toutes parts et ne cesse de se modifier sous nos yeux effarés. Nous vivons une époque étrange qui certes avait été préparée par tout ce qui l’avait précédé et qui s’enchaînait avec tant de naturel… Ainsi le 20ème siècle, pris de convulsions  nous a gratifié de deux guerre mondiale (excusez du peu…) et de quelques « révolutions » sensées déboucher sur un âge d’or ou enfin, les méchants étant anéantis on allait vivre en paix en compagnie de gens fréquentables. Lénine, Hitler et Mao nous en avaient assurés. Et à leur niveau, plébiscités par des millions de personnes, comment auraient-ils pu se tromper ?

           L’ennui est qu’ils n’étaient pas d’accord entre eux et se le faisaient savoir par des voies pas toujours très diplomatiques.

           Vous connaissez la suite et les médias nous tiennent au courant. Comment se faire des illusions à cet égard ?

           Pourtant je reste très optimiste. J’ai l’intime conviction que nous approchons du bout du tunnel. Mais attention ! C’est sans doute l’endroit le plus dangereux .Celui où les forces antagonistes qui créent le monde vont se déchaîner pour permettre le passage à la vitesse supérieure et nous forcer à changer de paradigme, c'est-à-dire des concepts qui nous servent à expliquer le monde et à faire semblant de le comprendre et de le maîtriser.

           Dans mes moments de loisir j e regarde internet et particulièrement les vidéos sur You Tube. On y trouve absolument de tout. Le plus exaltant et le  plus totalement débile y sont inextricablement mêlés. Il y en a pour tous les goûts. Chacun peu y trouver sa pitance. Les Américains ont-ils réellement été sur la lune ? Les arguments invoqués pour le nier ne sont pas totalement invraisemblables. Mais à l’opposé d’autres affirment qu’ils y ont bien été et qu’ils ont été très surpris d’y trouver des traces de  bases extraterrestres survolées parfois par des ovnis. Or, il semble bien qu’il y ait quelques preuves ayant échappé à la censure  tatillonne de la NASA. Des documents déclassifiés...La vérité est-elle d’un côté ou de l’autre ? A moins qu’elle soit un savant mélange des deux que nos dirigeants nous cachent pour éviter la panique et l’écroulement de toutes nos croyances ce qui est évident dans beaucoup de domaines.

           La physique quantique a plus d’un siècle. Elle n’est pas toute jeune ! Elle nous a appris et ensuite confirmé que la matière, celle qui constitue notre réalité la plus tangible (Quand on s’écrase un doigt avec un marteau ça fait très mal !)  n’est pas aussi « matérielle »qu’il nous semble. En réalité notre monde n’est constitué que d’énergie et dans certaines circonstances auxquelles nous sommes habitués elle se met à tourner en rond et devient pour nous un obstacle  indiscutable .Essayez donc d’entrer chez vous sans ouvrir la porte…et pourtant les « particules » ne sont plus que des ondes dès qu’on a le dos tourné, puisque la nature du réel dépend de l’observateur.

           Mais depuis Einstein les physiciens ont été beaucoup plus loin et si les plus grands du début, Pa        uli, Capra, Heisenberg ont tous fini par s’intéresser à la métaphysique et aux grandes traditions spirituelles (Bouddhisme, taoïsme, soufisme et christianisme des origines), leurs collègues actuels dont certains sont prix Nobel vont également chercher dans cette direction. comme David Bohm et les scientiques de haut vol réunis autour du Dalaï Lama.

           Mais peut-être faudrait-il parler du paradigme (vision du monde) qui pendant toute la période moderne a été matérialiste et réducteur, considérant que la technologie, l’industrie et la finance étaient les seuls moteurs  de l’espèce humaine. C’est ce qui justifie notre société de consommation qui est en train de piller et de polluer la planète avec un enthousiasme inlassable. Même si les puissants font semblant de s’y intéresser pour garder leurs électeurs dont leur ego a tellement besoin pour assurer sa célébrité.

 

                                                        La Brosse Conge le 26 août 2019

                                                        Copyright Christian Lepère

 

"Paysage érotique" - Huile sur panneau - 25 x 5 cm - 1960

"Paysage érotique" - Huile sur panneau - 25 x 5 cm - 1960

Assez pensé!

Foin de ces considérations oiseuses.

Le soleil brille sur la Bourgogne

en cet instant!

Recherche d’un article ancien

 

Taper le N° 405 « histoire de mon blog depuis 8 ans »

Le faire apparaître pour voir la liste des articles parus depuis avril 2010

Puis taper le N° souhaité.

 

Partager cet article
Repost0
20 août 2019 2 20 /08 /août /2019 07:02
"Neige" - huile sur panneau - 25 x 35 cm - 1960

"Neige" - huile sur panneau - 25 x 35 cm - 1960

Popaul ou la perplexité

Suite et fin

 

 

             Evidemment tout a une fin et un beau jour le combat intérieur cesse faute de combattant. Alors on devient raisonnable et l’on s’intègre au troupeau avec un grand besoin d’être rassuré. « Métro-boulot-dodo » devient l’idéal à atteindre, surtout si l’on est chômeur et si l’on n’est pas devenu djihadiste car dans ce dernier cas on ne se préoccupe guère de la retraite, rêvant à un plus glorieux destin entouré de houris  au septième ciel.

             Mais Popaul est raisonnable. Après une série de petits boulots, d’une diversité ludique et aléatoire, livreur de pizzas, manutentionnaire chez Mammouth ou caissier de station service, il a enfin trouvé sa voie, employé à la BNP.  Dès lors il n’a plus qu’à poursuivre sa carrière, gravissant les échelons et progressant au hasard des mutations. Accumulant aussi des points de retraite et s’intégrant à la foule innombrable des gens normaux, ceux qui se posent des questions pour faire comme tout le monde et qui portent des jugements plus ou moins lucides sur le réchauffement climatique, les atteintes à la biodiversité et l’inconséquence  des hommes et des femmes politiques. Bref de tous ceux qui contestent pour avoir l’air conforme en restant sur leur quant-à-soi

             Mais le vaste monde ne cesse d’évoluer. Sans cesse ses limites reculent. Sans cesse sa complexité s’approfondit. Sans cesse de nouvelles informations nous assaillent et la mondialisation des informations tisse son réseau de notions nouvelles, transmises à la vitesse de la lumière. La physique quantique nous troublait, maintenant elle nous déstabilise en trouvant des applications concrètes, indéniables et patentes dans le quotidien. Même dans le métro ou chacun peut rester accroché à son smartphone.

             Et Popaul dans tout ça ? Eh bien il continue, il s’obstine à suivre son petit bonhomme de chemin. Peut-il tenter autre chose ? Peut-il échapper aux déterminismes de toute nature qui tissent son destin ? C’est à vous de voir…C’est à vous d’apprécier …selon votre propre formatage évidemment ! Mais y a-t–il un moyen d’y échapper ? Si certains y arrivent, pourquoi pas nous ? C’est en tout cas le sage conseil donné par le Bouddha aux foules diverses et bariolées qui venaient l’écouter : « Vous n’avez pas à croire ce que je vous dis, vous avez à le vérifier. ». Très bien ! Et maintenant il ne reste plus qu’à en tenir compte. A bientôt et portez-vous bien en attendant !

 

                                               La Brosse Conge le 11 juin 2019

                                               Copyright Christian Lepère

 

"Conciliabule" - huile sur panneau - 25 x 35 cm - 1960

"Conciliabule" - huile sur panneau - 25 x 35 cm - 1960

Après la canicule, la fraïcheur

Après le beau temps, la pluie...

Et après les aventures de Popaul et de ses frères et soeurs?

D'autres aventures !

comme il se doit !

 

 

 

 

Recherche d’un article ancien

 

Taper le N° 405 « histoire de mon blog depuis 8 ans »

Le faire apparaître pour voir la liste des articles parus depuis avril 2010

Puis taper le N° souhaité.

 

Partager cet article
Repost0
13 août 2019 2 13 /08 /août /2019 13:01
"Quadrille" - Huile sur toile - 81 x 60 cm - 1986

"Quadrille" - Huile sur toile - 81 x 60 cm - 1986

            

Popaul ou la perplexité

Deuxième partie

 

 

             Et puis voilà que petit à petit les choses se sont compliquées. L’observateur est apparu, voilà que le « Je » a surgi des profondeurs, Popaul à commencé à réaliser qu’on l’appelait Popaul et que c’était bien de lui qu’il s’agissait. Le spectacle  avait commencé à avoir un spectateur. Un de plus, me direz-vous, ce qui est peu au regard de la planète qui en accueille déjà généreusement sept milliards d’autres

             . Enfin il a pu mettre ses doigts dans son nez ou prendre son pied  en sachant ce qu’il faisait. Popaul émergeait des limbes de l’innocence et allait devenir responsable vis a vis de ses chers parents  et de tonton Georges et de la maîtresse. Enfin il allait pouvoir causer avec les grandes personnes ayant dépassé avec profit l’âge de raison. Enfin il allait pouvoir décréter que certaines choses étaient belles et bonnes et utiles alors que d’autres se révélaient d’une gratuité évidente, à moins qu’elles ne fussent mauvaises et méprisables. Donc à rejeter impitoyablement au nom du simple bon sens. Ou plus simplement au nom de ce qui ne se fait pas, qui est contraire aux bonnes mœurs, à la convivialité et au père fouettard. L’invention de la religion allait  alors commencer  à pointer son nez qu’elle risquait ensuite de fourrer partout sans vergogne. Non que ses préceptes et appréciations soient toujours inutiles (il en faut pour vivre en paix aves ses semblables)  mais parce que le dogmatisme devient facilement systématique et peut vous envoyer au bûcher  facilement alors que dans une autre tradition on vous aurait chaudement félicité…et de cela Popaul commençait à devenir conscient.

             Enfin, bon an mal an il finit par fêter ses sept ans, atteint par la limite d’âge, je veux dire l’âge de raison. Ce n’était que le début de son intégration sociale. Au début tout allait bien car ses besoins affectifs le rendaient encore très dépendant de l’autorité et du consensus général. D’ailleurs ses petits camarades étant pris dans le même engrenage et étant formatés de façon comparable il ne lui restait plus qu’à suivre le mouvement en poursuivant ses chères études et en étant de préférence le premier de la classe. Tout ceci à condition qu’une âme de marginal ne sommeille en lui en attendant de s’élancer sur les barricades de la contestation. Ce fait étant malheureusement fréquent pendant les troubles de l’adolescence.

             Il connut donc aussi cette période de grand chambardement où des incertitudes glandulaires jointes à des crises de croissance remettent en cause les certitudes paisibles de l’enfance.  C’est le moment où Peter Pan pourrait douter de tout et perdre son égocentrisme confortable. C’est que l’égo se retrouve justement en proie à ses contradictions. C’est la guerre civile, le chaos, l’opposition farouche aux autres et à soi-même.

                                                                                              A suivre

 

 

Détail

Détail

Détail

Détail

Détail

Détail

C'est une belle aventure que celle de Popaul

tellement humaine et universelle!

Mais il se peut

qu'elle vous évoque

quelques souvenirs anciens,

Enfin attendons la suite qui ne saurait tarder

 

 

Recherche d’un article ancien

 

Taper le N° 405 « histoire de mon blog depuis 8 ans »

Le faire apparaître pour voir la liste des articles parus depuis avril 2010

Puis taper le N° souhaité.

 

Partager cet article
Repost0
6 août 2019 2 06 /08 /août /2019 11:10
"Carnaval" - Huile sur toile - 46 x 33 cm - 1986

"Carnaval" - Huile sur toile - 46 x 33 cm - 1986

Popaul ou la perplexité

Première partie

 

 

 

             C’était il y a bien longtemps. C’était jadis dans la petite enfance. Dans ces temps du début où rien n’était nommé. Là tout n’était que sensation, lumières et parfums, douce chaleur ou froid piquant, langueur musicale ou cacophonie assourdissante et rien ne s’écoulait. Le temps n’existait pas. Seul régnait l’instant présent fait de délices ou d’inconfort. Le chaud, l’humide se succédaient s’annulant ou se chevauchant. C’était le temps magique des sensations qui s’imposaient sans discussion, sans la moindre tentative d’y comprendre quoi que ce soit. C’était l’innocence absolue, sans le moindre recul et  pas encore assombrie par l’ombre d’un doute.

             Popaul était bien jeune. A peine sorti du ventre maternel il affrontait maintenant le vaste monde.  Et même si l’accueil avait été plutôt chaleureux il n’en restait pas moins qu’un passage avait eu lieu et  que de batracien il était devenu mammifère ce qui est assez valorisant au regard de l’évolution. Au moins si l’on en croit Darwin et les nobles penseurs qui lui ont fait suite

             Mais à ce stade, en cet état qui suivait le grand passage de l’arrivée dans le monde,  tout ce qui se présentait était perçu et ressenti avec intensité mais sans la moindre appréciation, sans le moindre soupçon de jugement ou de dénigrement. Le monde était et déployait ses fantasmes. Indéfiniment. Sommeil ou veille tout se succédait sans  ordre et sans logique. Personne n’était là pour expliquer ou justifier ou tenter de rendre compte. Le monde était spectacle, plein de visions et de sensations brutes qui s’imposaient. Mais il n’y avait personne. Enfin, personne qui soit distinct de ce qui se produisait et qui se serait imposé  à lui-même et à nul autre. Il n’y avait d’ailleurs pas d’autre.

             Ensuite, dans sa boîte crânienne les neurones ont proliféré, ils ont tissé leurs réseaux, se sont raccordés les uns aux autres dans des configurations fantastiques leur permettant d’échanger des informations  au moyen de leurs synapses. Et petit à petit le monde a pris forme et consistance. D’une symphonie de sensations magiques il s’est  transformé en collection d’objets palpables,  nommables, observables et dissécables.

                                                                                                       A suivre

 

 

 

Détail

Détail

Détail

Détail

Détail

Détail

Que Popaul soit !

Et Popaul fût !

Gloire soit rendu au Très Grand

au plus haut des Cieux !

 

 

 

Recherche d’un article ancien

 

Taper le N° 405 « histoire de mon blog depuis 8 ans »

Le faire apparaître pour voir la liste des articles parus depuis avril 2010

Puis taper le N° souhaité.

 

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2019 2 30 /07 /juillet /2019 09:08
"L'oiseleur" - Peinture à l'huile sur toile - 73 x 60 cm - 1987

"L'oiseleur" - Peinture à l'huile sur toile - 73 x 60 cm - 1987

 

Soyons objectifs

 

 

 

Un appareil photo a la réputation d’être objectif. A tel point que les clichés qu’il enregistre peuvent constituer des preuves, même aux yeux de la justice la plus tatillonne.

             Et pourtant…tout autant que nous pauvres humains croyant a ce que nos sens nous font percevoir, semblables en cela aux animaux familiers qui nous entourent, chiens, chats et autres, il enregistre des illusions d’optique. Des images fausses que nous avons appris à décrypter et dont l’usage nous permet de traverser la rue sans nous faire écraser. « Dieu soit loué ! ». A condition que vous portiez intérêt à  ce personnage tout puissant qui nous aurait donné vie dans son immense bonté !

             Donc la chose est avérée et parfaitement connue et expliquée de façon rigoureuse depuis la Renaissance : Nous voyons le monde en perspective ! Or, il ne l’est pas. Ainsi le train qui s’éloigne sur ses rails ne devient pas de plus en plus petit en même temps que la voie qui le guide. Et popaul ne se transforme pas en nain quand il s’enfuit sur sa trottinette.

             Ca n’a l’air de rien mais c’est ce qui rend compte du délire humain le plus ordinaire. Car en effet on peut l’admettre ou se récrier en protestant de sa bonne foi et de sa grande modestie mais le fait est patent. Tout être humain en âge de prendre conscience de lui-même et du monde qui le cerne de toutes parts se prend irrémédiablement pour le centre du monde. J’exagère ? Je projette mon délire paranoïaque personnel sur tous mes semblables ? Je dis que les autres sont aussi fous que moi pour faire partie d’une collectivité qui me rassure ?

             Allons, soyons honnêtes. Tout ce qui est au loin est tout petit, pas très discernable et semble ne pas trop me concerner. En général et sauf exception… Mais voici que tout ce qui se rapproche prend du relief et gagne en précision. Pour le meilleur et pour le pire, selon qu’il s’agit de l’autobus qui peut m’écraser ou de l’enfant qui se jette dans mes bras.

             Ainsi, selon les apparences, je suis bien ce qu’il y a de plus important au monde. Pensez qu’avec mon index  placé devant un œil je peux cacher la tour Eiffel ou au moins ignorer sa présence, voire la nier…Bien entendu c’est tout aussi vrai pour les autres, pour les sept milliards d’humains qui nous tiennent compagnie. C’est vrai pour Donald Trump mais tout autant pour le Dalaï Lama. Certes chez ce dernier la persistance des illusions d’optique n’interdit pas une nécessaire lucidité. Mais enfin…

Je vais donc arrêter là mon petit délire logique en vous souhaitant de bonnes vacances et de bien profiter des menus plaisirs qui s’offrent. Une glace à la pistache, un verre de rosé de Provence bien frais ou toute autre chose à votre convenance.

             Donc à bientôt dans un monde qui persiste à se présenter à nous sous des apparences trompeuses propre à nous donner la grosse tête et à donner à notre égo des raisons de se prendre au sérieux.

 

                                                        La Brosse Conge le26 juillet 2019

                                                        Copyright Christian Lepère

 

 

Détail

Détail

Détail

Détail

Détail

Détail

Détail

Détail

Il ne nous reste plus qu'à réintégrer nos illusions d'optique 

pour vivre notre réalité quotidienne

au jour le jour!

Bon courage

et à plus si le destin 

nous accorde une prolongation!

 

 

 

Recherche d’un article ancien

 

Taper le N° 405 « histoire de mon blog depuis 8 ans »

Le faire apparaître pour voir la liste des articles parus depuis avril 2010

Puis taper le N° souhaité.

 

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2019 3 24 /07 /juillet /2019 09:12
Sans titre - Petite peinture de jeunesse - Huile sur toile marouflée sur panneau - 1961

Sans titre - Petite peinture de jeunesse - Huile sur toile marouflée sur panneau - 1961

 

Perlimpinpin

 

 

Bondissant dans le romarin

Picorant les petits fruits rouges

Eclos dès le petit matin

Sous la mousse où plus rien ne bouge.

 

C’est la vie de Perlimpinpin

Qui sautillant dans les sous-bois

 En humant le petit matin

Du bon temps et de l’autrefois

Se goberge au creux des fourrés

De myrtilles, de fraises des bois

 

De picoti en picotat

Il s’esbaudit, se baguenaude

Revenant sur ses pas parfois

En flairant quelque piste chaude

Qui s’égare dans les sous-bois.

 

Mais il est seul et aimerait

Bien avoir quelques compagnons

Pour partager à satiété

Entouré de joyeux lurons

Les baies, les fruits , les champignons

Gisant au fond de la forêt.

 

C’est la vie de Perlimpinpin

Au fond des bois et des halliers.

C’est la vie de Perlimpinpin,

C’est son destin

Pour cet été.

 

 

 

                                                        La Brosse Conge  le 20 juillet 2019

                                                        Copyright Christian Lepère

Sans titre - Petite peinture à l'huile sut toile marouflée sur panneau - Oeuvre de jeunesse 1961   1

Sans titre - Petite peinture à l'huile sut toile marouflée sur panneau - Oeuvre de jeunesse 1961 1

L'été déploie ses fastes et sa chaleur accablante

Un peu de fraîcheur du passé

sera la bienvenue.

Profitons-en

avant.

 

 

 

Recherche d’un article ancien

 

Taper le N° 405 « histoire de mon blog depuis 8 ans »

Le faire apparaître pour voir la liste des articles parus depuis avril 2010

Puis taper le N° souhaité.

 

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2019 6 20 /07 /juillet /2019 11:49
Sans titre - huile sur toile marouflée sur panneau - Peint en 1960 à 18 ans

Sans titre - huile sur toile marouflée sur panneau - Peint en 1960 à 18 ans

La peinture à l’huile …

C’est plus difficile…

 

 

 

C’est en 1960, à l'âge de 18 ans que j’ai commencé à peindre  autrement qu’avec de la gouache ou de l’aquarelle sur papier Canson. D’emblée, très impressionné par Breughel et les peintres du Quattrocento j’optai pour la technique traditionnelle. Comme les anciens maîtres flamands dans la lignée de Van Eyck dont on assure qu’il est l’inventeur de la peinture à l’huile, je marouflais de la toile de lin très fine sur des panneaux de contreplaqué avec de la colle de peau de lapin. Ensuite je passai des couches d’apprêt composé de plâtre amorphe et je les ponçais soigneusement.

         Enfin il n’y avait plus qu’à peindre en commençant par une ébauche au pinceau avec de la peinture diluée au white spirit. Les jours suivants je recouvrais le tout avec des teintes générales légères et discrètes qui, après séchage pouvaient être enrichies de couleurs plus vives et plus contrastées. Alors je pouvais reprendre le dessin et commencer à préciser le sujet pour finir par les détails en allant toujours du général au particulier, de l’ébauche grossière à la précision grandissante. Avec à chaque fois le respect des temps de séchage de chaque couche  avant de la recouvrir par la suivante.

         C’était un travail de bénédictin digne d’une époque où l’on prenait son temps. Mais c’était nécessaire pour assurer à l’œuvre une bonne conservation et surtout éviter les craquelures dont souffre toute peinture à l’huile réalisée trop vite. Il est vrai que par la suite, le temps devenant de l’argent, bien des peintres et non des moindres n’ont plus eu la patience nécessaire, surtout au 19° siècle ou de nombreuses  toiles ont très mal vieilli en devenant   sombres et en se fissurant de façon inquiétante. Ce qui est une aubaine pour les restaurateurs qui au Louvre par exemple ne risquent pas le chômage technique, comme les médecins  qu’une bonne santé trop généralisée priverait de leurs moyens de subsistance et condamnerait à périr d’inanition.

         Avec cette technique j’étais très à l’aise pour réaliser de tout petits formats, véritables miniatures qui avaient la précision de la gravure. Mais j’aurais été incapable d’aborder des formats plus vastes. Mes vues restaient très limitées et ce n’est que bien plus tard, ayant expérimenté les principales ressources de l’estampe, j’en arrivais à me redresser et à prendre du recul. Un besoin de matière et de couleurs faisaient aussi partie du processus évolutif en cours. En fait, j’avais muri et surtout je passai du niveau anecdotique où le sujet était pour moi essentiel, à une vision beaucoup plus abstraite. Pourtant je n’ai pas eu de période géométrique ou tout serait ramené à des formes élémentaires. Pas de cubisme systématique. Bien au contraire mes toiles ont continué à fourmiller de personnages variés, de monstres baroques, de scènes de batailles pour contes et légendes et autres délires nous parlant des origines du monde. Alors pourquoi parler d’abstrait ? Pour surprendre ? Pour jouer sur des paradoxes ou pour briser les concepts comme font les artistes contemporains chers aux élites qui cherchent à tout chambouler pour faire de nous des amateurs d’art selon leurs vues mercantiles ou simplement dévoyées ? Non, bien sûr, je pars de l’idée toute simple qu’une œuvre picturale est avant tout une recherche de beauté et d’harmonie. En musique c’est en jouant sur des fréquences vibratoires, des rythmes et des timbres d’instruments que l’on s’efforce d’y arriver. Comme disait Mozart : « Je mets ensemble des notes qui s’aiment », affirmant par là que tout n’est pas possible et qu’il convient de n’assembler que les fréquences sonores qui se conjuguent et s’enrichissent mutuellement.

         Il en est de même dans le domaine plastique ou des lignes, des surfaces, des rythmes et des proportions doivent formes un ensemble harmonieux, indépendamment du sujet représenté. Cela veut dire qu’une œuvre n’est pas belle parce qu’elle représente des morceaux de la réalité jugés en général agréables, mais aussi que le plus laid selon le sens commun peut être admirable si l’on « oublie » ce qu’il figure. Donc, des petits chats dans une corbeille peuvent servir de prétexte pour le meilleur et pour le pire. Ce n’est pas le calendrier des postes qui va me contredire !

 

                                                                  La Brosse Conge le 10 juin 2019

                                                                  Copyright Christian Lepère

Sans titre - huile sur toile marouflée sur panneau - 1960

Sans titre - huile sur toile marouflée sur panneau - 1960

Le temps qui passe

tisse son fil sans s'en faire

puisqu'il a tout son temps pour voir venir...

Souhaitons-nous un bel été

chaleureux !

 

Recherche d’un article ancien

 

Taper le N° 405 « histoire de mon blog depuis 8 ans »

Le faire apparaître pour voir la liste des articles parus depuis avril 2010

Puis taper le N° souhaité.

 

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2019 3 10 /07 /juillet /2019 05:57
"Combat démoniaque" - gravure à l'eau-forte imprimée sur poapier Arches - 1961

"Combat démoniaque" - gravure à l'eau-forte imprimée sur poapier Arches - 1961

Eveil d’une vocation

Suite et fin

 

 

           Mais tout a une fin et le marché commença à décliner. L’une après l’autre les galeries ont fermé et les professionnel ont commencé à tirer la langue.

C’est un peu étrange car en une époque de prospérité la modestie financière des œuvres imprimées aurait pu être tentante. Mais hélas l’ « Art Contemporain Officiel » commençait son insatiable travail de déculturation en faisant la promotion internationale des pires excès de la modernité impuissante. L’Art se trouvait réduit au snobisme et à la spéculation sans aucune intention de recherche d’harmonie ou de créativité. On sait où l’on en est maintenant. Le pire est que j’ai assisté à cette marée noire en tant que professeur dont les supérieurs hiérarchiques étaient tous au service de cette dérive niant à l’homme toute possibilité de transcendance. Et pour ce faire il faut déshumaniser dès l’école…On en est donc arrivé au culte du n’importe quoi sous couvert de libéralisation. Surtout pas de technique, pas de référence au passé, pas de recherche d’harmonie, car c’est désuet. Comme disait un de mes jeunes collègues stagiaire qui cherchait à se faire titulariser : « Une œuvre d’art est faite pour choquer. Si elle ne met pas mal à l’aise, elle ne sert à rien ! » . C’est la réfutation radicale de l’idéal de la Renaissance et de toutes les grandes époques ou l’on pensait l’homme améliorable et orienté vers un idéal, recherche dont Michel-Ange est l’exemple abouti.

            Enfin, sur le plan pratique nos inspecteurs et inspectrices n’étaient pas trop contraignant (par manque de moyens et d’effectifs) et laissaient les gens comme moi enseigner selon leurs convictions en considérant que l’on finirait bien par être mis à la retraite en laissant la place à des esprits plus ouverts et surtout beaucoup plus contemporains.

           On m’en excusera mais je ne peux m’empêcher de citer Jack Lang qui, étant simultanément ministre de l’éducation et de la culture a pu imposer ses vues pour des décennies après avoir orné le Palais Royal des inénarrables « Colonnes de Buren ». Objets qui ont couté très cher à installer aux frais du contribuable, puis ensuite à restaurer. Mais depuis on a fait beaucoup plus « contemporain » et encore plus inepte. C’est bien connu, nul ne saurait arrêter le progrès. Cependant un fait étrange se révèle : bien des jeunes qui n’ont bénéficié d’aucune éducation se tournent à nouveau vers le passé. Autodidactes mais bénéficiant des médias modernes et d’internet ils arrivent à glaner des informations pour pouvoir ensuite tenter de réaliser leurs fantasmes et leurs souhaits. Et certains sont très doués En tout cas dans le domaine du fantastique et de l’imaginaire qui est le mien la relève est désormais assurée. Mais je pense que c’est aussi vrai dans d’autres arts, par exemple la musique et la danse. Quant au cinéma et au traitement numérique de l’image, les possibilités techniques sont telles que tout y est possible, du meilleur au pire, de l’inédit authentique au convenu indéfiniment ressassé. Mais il y a des trouvailles étonnantes dans le domaine du cinéma d’animation mêlant dessins et réalité plus ou moins revue par des logiciels taquins.

           Donc ma vocation est apparue dans des circonstances anecdotiques et en apparence peu favorables. Mais les voies du destin sont impénétrables et elles nous attendent inlassablement à chaque détour du chemin. Car, comme vous l’avez sans doute remarqué le fait que nous ignorions tout de l’avenir ne l’empêche pas de déterminer notre présent. A notre insu, cela va sans dire. Et au grand dam de notre illusion de libre arbitre qui fait tout ce qu’elle peut pour nous cacher  ce qui nous guide, nous détermine et nous permet de jouer notre rôle dans l’immense spectacle cosmique où nous ne sommes qu’un élément minuscule, mais rigoureusement indispensable.

                                                                          

                                                                  La Brosse Conge le 12 juin 2019

                                                                  Copyright Christian Lepère

"Cortège ludique" - Gravure à l'eau-forte imprimée su papier Arches - 1961

"Cortège ludique" - Gravure à l'eau-forte imprimée su papier Arches - 1961

"Insectes curieux" - Gravure à l'eau-forte imprimée sur papier Arches - 1961

"Insectes curieux" - Gravure à l'eau-forte imprimée sur papier Arches - 1961

Ainsi le monde suit son cours et l'été

brille de tous ses feux !

Profitons- en

tout de suite

car demain est un autre jour

dont les intentions nous échappent...

 

 

Recherche d’un article ancien

 

Taper le N° 405 « histoire de mon blog depuis 8 ans »

Le faire apparaître pour voir la liste des articles parus depuis avril 2010

Puis taper le N° souhaité.

 

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2019 2 02 /07 /juillet /2019 13:18
"femme couchée" - gravure à l'eau-forte" imprimée sur papier Arches format Demi-Jésus - 1961

"femme couchée" - gravure à l'eau-forte" imprimée sur papier Arches format Demi-Jésus - 1961

Eveil d’une vocation

suite

 

 

 

           J’étais enfin en pays connu et à quinze ans je retrouvai mes sources. Enfin des ancêtres m’accueillaient, des modèles me ramenaient à moi-même. Je me mis alors à la  gravure sur bois en autodidacte, glanant des renseignements ici ou là, me procurant du matériel en errant dans Paris. Les planches de Dürer en étaient responsables ainsi que le fait  qu’il ait réalisé des gravures sur acier quant il était traditionnel de graver sur cuivre.

           Par un hasard qui ne saurait s’inventer, il se trouvait que mon père, artisan tôlier fabriquait des tuyaux de poêle avec des tôles d’acier. Il s’empressa de m’en fournir. Ne manquait plus que l’acide nitrique pour opérer une morsure chimique et réaliser la planche qui, ensuite, servirait à imprimer des épreuves. Je fis donc mes premiers essais et c’est à l’âge de dix huit ans que j’arrivais à bien maîtriser la technique et à exprimer un monde personnel qui n’allait plus varier au fil des décennies. Mais le destin est facétieux et sait attendre son heure. Encouragé par Jacques Houplain, professeur d’histoire de l’art et graveur émérite plein de finesse et d’imagination j’hésitais cependant à exposer mes œuvres et encore plus à les vendre. A cette époque j’allais voir des imprimeurs professionnels en taille-douce qui me tiraient des épreuves que je rangeai soigneusement dans des cartons. Ce n’est qu’après être devenu professeur d’arts plastiques en fréquentant l’ENSET, puis avoir accompli mes obligations militaires dans l’infanterie que je revins à la gravure et décidai d’exposer et de vendre. Mai 1968 venait d’avoir lieu. Le climat était plutôt libertaire et la Galerie des Peintres Graveurs m’accueillit sur ses cimaises pendant les années fastes ou les amateurs modestes achetaient plus volontiers des estampes que des peintures.

                                                                                              à suivre

 

 

 

"Balançoire" - Gravure imprimée sur papier Arches format Demi-Jésus - 1961

"Balançoire" - Gravure imprimée sur papier Arches format Demi-Jésus - 1961

"Paradis terrestre" - Gravure imprimée sur papier Arches format Demi-Jésus - 1961

"Paradis terrestre" - Gravure imprimée sur papier Arches format Demi-Jésus - 1961

Nostalgie du temps passé !

Ah mes vingt ans où c'est qu'y sont ?

(Bien qu'il s'agisse plutôt de mes dix huit ...)

Mais voyez-vous tout passe, tout casse, tout lasse...

alors,autant en emporte le vent

qui souffle sans arrêt

sans fin.

Recherche d’un article ancien

 

Taper le N° 405 « histoire de mon blog depuis 8 ans »

Le faire apparaître pour voir la liste des articles parus depuis avril 2010

Puis taper le N° souhaité.

 

 
 
Partager cet article
Repost0