Quand on est mort…
Préambule
Mon beau-père, homme fort bien élevé et matérialiste convaincu avait une vision très simple et sans doute rassurante pour lui du sort qui nous était promis. « Quand on est mort, on est mort !», affirmait-il en fin de repas quand, l’estomac plein et l’esprit rassuré, on tentait d’élargir un peu le débat en évoquant autre chose que le quotidien immédiat ou se déroulent les menues péripéties d’une vie « normale » se suffisant à elle-même. « Métro-boulot-dodo » diraient les esprits compliqués et les pisse- vinaigre qui voudraient cependant assurer paisiblement jusqu’à la retraite.
Ce point de vue, certes possible, et respectable comme tout autre semble cependant pouvoir être questionné par tout ceux que l’invraisemblable complexité du monde et de son fleuron sur terre, je veux dire l’espèce humaine pousse à se poser quelques questions qui viennent compliquer ce paysage quelque peu simplifié.
D’abord beaucoup de scientifiques, et non des moindres, persistent dans l’opinion que c’est le cerveau avec sa multitude d’interconnections qui finit par « fabriquer » de la conscience. Par quel miracle ? voilà qui ne les intéresse guère leur ambition étant de continuer leurs recherches dans le cadre légal, sans faire de vagues et sans risquer de perdre le sommeil.
Pourtant on sait déjà depuis pas mal de temps, en fait depuis qu’on peut ramener un mourant à la vie sur une table d’opération que « la mort clinique » C'est-à-dire l’arrêt du cœur et un calme plat dans toutes les fonctions cérébrales ne veulent pas dire que la personne a cessé d’exister, ni même qu’elle n’est plus en contact avec le monde extérieur. Pourtant c’est clair si les cinq sens ne peuvent plus nous informer, nous ne pouvons plus, en principe, être conscients de rien. Et nous ignorons donc tout ce qui peut se dérouler autour de notre corps puisqu’il, est « cliniquement mort »…
Or, de nombreux témoignages, corroborés par un personnel médical compétent viennent confirmer les déclarations de ceux qui sont « revenus »de cet épisode, non seulement qu’ils ont continué à voir, à entendre et à comprendre ce qui se passait dans le bloc opératoire mais même à constater des faits que les vivants ordinaires ignoraient, jusqu’à ce qu’on leur confirme, preuves tangibles à l’appui.
A suivre
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Grand-père obèse
Nonchalamment
Grand père obèse
Se retourne sur son céans
Se dandine en mangeant des fraises
Se met à l’aise en s’excusant ,
D’être si gros
Et si plan-plan.
!!!!!!!!
!!!!!!!!!!.