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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 22:10
Photos de statues  choisies sur internet

Photos de statues choisies sur internet

 

Anges de cimetières

 

            Pour autant que je puisse remonter dans mes souvenirs de la petite enfance, j’ai toujours subit une étrange attirance pour les cimetières. Il y a bien sûr l’intérêt pour tout ce qui est bizarre, mystérieux ou simplement un peu inhabituel.  Mais réaliser  à l’occasion qu’on est né un beau jour pour finir par mourir un autre  est pour le moins choquant, voire incompréhensible. Surtout pour finir par reposer sous la dalle d’une quelconque sépulture le long des allées d’une grande nécropole  de la banlieue où les concessions s’alignent comme les véhicules dans un quelconque  parking souterrain d’une  lointaine banlieue de la capitale. Même si celle-ci est  la ville lumière attirant depuis le bout du monde des hordes de touristes japonais venant rendre hommage au mirage parisien de la capitale.

           Or, tout enfant se doit de passer par ce stade inévitable. Après son arrivée au monde le nouveau-né qui ne se prend pas encore pour un égo baigne dans la joie et la satisfaction absolue. Du moins s’il  n’est pas confronté au manque de nourriture physique (par pitié me laissez pas crever la gueule ouverte !) et émotionnel (aimez-moi, intéressez vous à moi, faites moi des risettes et des papouilles!). Enfin il y a la douleur et l’inconfort d’une couche humide ou  la gêne d’une épingle à nourrice piquée dans une partie tendre et charnue …

           Ne se prenant pas encore, par mégarde, pour un corps biologique périssable il se ressent comme éternel mais sans le formuler ou le justifier avec des affirmations péremptoires. En cet âge d’innocence il jouit pleinement de son être et n’en demande pas plus. Comme on sait ça ne saurait durer et bientôt, en découvrant son corps il va s’apercevoir très vite qu’il en est dépendant et que ses membres peuvent le faire souffrir. Je parle pour le corps physique, mais son âme, un peu plus subtile quoique tout aussi matérielle commence aussi à lui compliquer la vie et à lui faire problème ce qui est une excellente nouvelle pour les psychiatres qui ont grand besoin de gagner leur vie pour eux-mêmes et leur progéniture.

           Mais j’en reviens aux cimetières. Après le décès de ma grand-mère retrouvée raide morte parmi les fleurs de pissenlit  qui transformaient le jardin familial en un tapis d’un jaune merveilleux,  assisté par Nono, le fils du ferrailleur qui était notre voisin immédiat, j’ai découvert la disparition brutale d’une personne qui pour moi était éternelle puisque je l’avais toujours connue. Pour mon grand-père également qui se retrouvait veuf sans l’avoir prévu. Dans la foulée j’ai eu affaire aux émotions des grandes personnes. J’avais six ans et je ne savais trop que penser ni même que ressentir. Aux alentours les adultes jouaient leur rôle de façon plus ou moins convenue, plus ou moins spontanée. Même si leur chagrin était réel, celui-ci s’exprimait selon des modalités bienséantes et de bon ton.  La comédie humaine déployait son répertoire et ses conventions. Et le corbillard communal traîné par des chevaux cahotait en grinçant sur le chemin non goudronné qui conduisait au petit cimetière familier, à deux pas de la vie ordinaire.

           Ce lieu un peu à l’écart était cependant pour moi plus ou moins  magique avec son ambiance troublante de mystère campagnard. D’abord c’était fleuri, et silencieux, même si les bruits du quotidien franchissaient sans problème le mur d’enceinte, pas très haut et dominé par les modestes collines des environs. Et puis il y avait les sépultures. Certaines très sobres, souvent vétustes et menacées de naufrage quand leur dalle brisée chavirait par manque de fondations sur des profondeurs obscures. D’autres étaient plus imposantes, en granit massif avec une grande croix et des inscriptions gravées en lettres dorées célébrant la mémoire d’un petit notable local.  D’autres enfin étaient de simples chapelles d’un gothique attardé où s’abritait un  autel réduit au minimum. Et les anges dans tout ça ? Absents ou partis ailleurs ils avaient laissé un seul des leurs pour monter la garde et prouver qu’ils n’étaient pas qu’une légende.

           C’est donc avec espoir que je me rendis plus tard dans de plus vastes nécropoles. Par exemple au Père Lachaise haut-lieu parisien ou reposent des célébrités historiques. Ou au cimetière Notre-Dame de Versailles où les puissants du 19ème siècle ont tenu à faire ériger des monuments dignes de leur gloire posthume en toute simplicité. Les travaux étaient réalisés, sinon pour l’éternité qui est vraiment très longue mais au moins dans le cadre d’une concession à perpétuité digne des hauts faits d’une existence vouée au Service Publique et à la Sauvegarde des Valeurs Eternelles qui ont fait la gloire de la France avant la Grande Guerre.

            Dans ces lieux de plus haute volée je vis enfin des anges. Comme on pouvait s’y attendre je constatai d’emblée que la plus grande diversité s’exprimait dans les conceptions créatives des sculpteurs. Comme pour les monuments aux morts qui vont de la simple croix surmontant une liste de noms avec des dates d’entrée et de sortie de scène, à des réalisations grandioses ou des personnages héroïques miment les scènes les plus sublimes. Poilus fauchés en pleine gloire par la rafale ennemie, veuves courbées sur leur époux inanimé, mais nobles comme la Piéta de Michel-Ange. Guerrières farouche au sein dénudé  prêtes à venger l’affront.  Coqs aux ailes déployées lançant des cocoricos exaltés. Orphelins pleurant leur géniteur abattu dans la fleur de l’âge par le monstre hideux et teutonique (ou Gaulois si en allant vers l’est on franchit le Rhin pour entrer chez l’Autre, celui d’en face, le fourbe, le lâche, l’ignoble, l’inqualifiable…celui dont il faut transpercer les entrailles avec sa baïonnette !) .

           Donc, disais-je, chez les anges régnait la même diversité, le même enthousiasme créatif, le même délire formel. Ainsi des anges se tenaient hiératiques dans de nobles postures, leurs silhouettes élancées sculptées dans la pierre ou coulées dans le bronze gardant avec noblesse l’accès de l’au-delà. A l’opposé, il y en avait  d’autres qui dans un élan héroïque se contorsionnaient dans des postures improbables exprimant douleur ou désespoir. A la limite du déséquilibre et de la prouesse technique. Car enfin une statue est faite pour durer, à tout jamais dans le meilleur des cas et prouver que la mort n’aura pas le dernier mot. Certains anges d’ailleurs figuraient l’âme du défunt s’échappant de son manteau de chair, délivrée de son humaine pesanteur.

           Mais les anges ont un sexe ou tout en moins en conservent les apparences. Ainsi des créatures voluptueuses plus qu’il n’est convenable en ces lieux se tordaient pâmées et presque offertes. D’autres étaient plus rêveuses mais non moins sensuelles et pour faire bonne mesure et n’oublier personnes on allait jusqu’à figurer ceux qui nous ont quittés si vite qu’ils ont eu à peine le temps de naître avant d’être fauchés. Ainsi les nourrissons étaient fréquemment représentés, munis de leurs ailes comme il se doit, mais des ailes juvéniles à peine sorties de l’œuf et pleines du frémissement de ce qui éclot. Ces ailes repliées autour du corps en un tendre ovale pouvant d’ailleurs évoquer les grandes lèvres d’une vulve les protégeant avant de les expulser vers ce monde hostile prêt à les anéantir.

           Tout est donc présent dans ces lieux de mémoire, comme si toute la mémoire et les passions du monde devaient y figurer. Il y a  des solitaires, hommes ou femmes, des couples souvent jeunes, mais pas toujours, des vieillards usés jusqu’à la corde et même des squelettes décharnés drapés dans des suaires en lambeaux. En général c’est très réaliste et même scrupuleusement anatomique, parfois idéalisé mais aussi dans d’autres cas poussé jusqu’à l’outrance.

           Enfin on en trouve partout dans l’hexagone et tout autour. En Allemagne, en Italie et en Angleterre, en Bretagne et chez les Gascons. Au père Lachaise et dans de petits villages de la France la plus profonde. Alors bonnes excursions. Bonnes promenades méditatives dans ces enclos du souvenir. Et si vous faites des photos, bien qu’en principe ce soit interdit vous pouvez m’en envoyer pour enrichir ma documentation personnelle Et surtout portez-vous bien en attendant (et surtout n’oubliez pas de mettre votre laine car le fond de l’air est frais depuis quelques jours).

 

                                                                  Le Chesnay le 23 décembre 2018

                                                        Copyright Christian Lepère

Photos de statues choisis sur internet

Photos de statues choisis sur internet

"La leçon de philosophie" - gravure à l'eau-forte de Christian Lepère - imprimée sur papier  Arches - format demi-Jésus - 1974

"La leçon de philosophie" - gravure à l'eau-forte de Christian Lepère - imprimée sur papier Arches - format demi-Jésus - 1974

Après cet instant de repos éternel

nous reviendrons à la joyeuse agitation du quotidien

qui nous cerne de toutes parts

et à perte de

vue.

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14 janvier 2019 1 14 /01 /janvier /2019 22:51
"Amitiés choisies" - Terre cuite peinte - largeur :90 cm - 2009

"Amitiés choisies" - Terre cuite peinte - largeur :90 cm - 2009

 

Cher passé de mon enfance

 

Une fois de plus les paysages bourguignons étendent leurs doux vallonnements, alternant avec de vastes panoramas s’étendant vers de profonds lointains. Douce France, cher pays de mon enfance comme chantait si bien Trenet en des temps ou tout n’était pas rose mais où la jeunesse faisait chaud au cœur du jeune écolier partant en vacances. Mais en ces temps lointains l’autoroute ne déroulait pas encore son parcours normalisé et aménagé. Là ou les collines sont rabotées et les vallées franchies sur d’élégants ponts soutenus  par des piliers d’une finesse arachnéenne. C’est au frein et à l’accélérateur qu’on progressait sur la nationale 7 dans des conditions tellement plus pittoresques et pleines d’inattendu. Sans cesse ce n’étaient que traversées d’agglomérations et menues déviations justifiées par des travaux réalisés à la pelle et à la brouette. Partout on creusait des tranchées pour les tuyaux du gaz, vite rebouchés pour réparer la fuite sur le réseau d’eau potable. Feux rouges et attentes aux points névralgiques étaient le quotidien de la De Dion Bouton de pépé Gustave. Pas de ronds-points non plus mais des carrefours maîtrisés par les gendarmes avec toute leur bonhomie. Le contact humain y était plus chaleureux mais d’une efficacité souvent douteuse. Au moins il y avait contact, et échange…et chaleur humaine de bon aloi.

           Mais tout change, tout s’accélère. L’avenir nous attend au coin de la rue et ne se soucie guère de la proximité qui nous paraît si banale, si affligeante dans son manque de mystère et son côté évident de tellement connu.

           Pourtant c’est bien là dans l’évidence  du quotidien dont on croit tout savoir que se cache le vrai mystère, l’inattendu qui surprend l’invraisemblable qui voudrait tant nous faire croire à sa banalité rassurante. Alors qu’en fait le réel nous fait des croche-pieds et nous déstabilise. Mais cela ne nous plait pas du tout car notre besoin le plus intime, le plus viscéral est de croire que nous dominons la situation parce que sa banalité apparente nous rassure et nous conforte dans notre toute puissance supposée. Pauvre de nous qui dérivons comme âmes en peine en prétendant mener le jeu. Mais ce n’est pas pour rien que nous avons inventé le libre arbitre et tout ces jeux philosophiques qui permettent de s’y croire en réécrivant l’histoire après coup comme si on y avait compris quelque chose…

                                                                 

                                                        Le Chesnay le 6 août 2018

                                                        Copyright Christian Lepère

"Amitiés choisies"  (progression)

"Amitiés choisies" (progression)

"Amitiés choisies"  (suite)

"Amitiés choisies" (suite)

"Amitiés choisies" - (nocturne)

"Amitiés choisies" - (nocturne)

424 - Cher passé de mon enfance

En ce temps là il faisait beau et chaud.

Depuis le temps a changé

et les frimas

sont là.

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7 janvier 2019 1 07 /01 /janvier /2019 20:39
Murs de Sacsayhuaman (Pérou)

Murs de Sacsayhuaman (Pérou)

 

 

Murs cyclopéens

Suite et fin

 

 

           Mais qu’entend-t-on  précisément par murs cyclopéens ? Que cache cette dénomination ?

 En fait il s’agit tout simplement de ces agencements de pierres formant des murs dont l’utilité n’est pas toujours flagrante.  De plus ils se dressent un peu partout  mais dans des endroits prouvant qu’ils sont anciens et ont été construits par des gens disparus depuis fort longtemps sans en avoir laissé le mode d’emploi. Ni celui de leur construction. Et c’est là qu’on commence à s’interroger.

           A première vue ils peuvent être situés n’importe où. A flanc de montagne ou au bord de la mer. Dans les contrées les plus désertiques du sud de l’Egypte ou noyés au cœur de la forêt Amazonienne.  De toute façon ils sont étranges. D’abord par leurs dimensions. Ils sont ensuite faits de blocs très inégaux, Très petits ou gigantesques et de formes variées. Loin de  l’honnête parallélépipède formant par empilement le château de Versailles ou de la brique que n’importe qui peut accumuler jusqu’à faire surgir  une cathédrale ou poser une bibliothèque. Mais leurs formes son extravagantes mêlant les courbes aux lignes droites, les angles rentrants aux excroissances et s’emboîtant comme les pièces d’un puzzle conçu par un maniaque de la complexité.

           Dans leurs savantes cogitations les spécialistes sont quand même arrivés à une explication vraisemblable : ce sont des murs antisismiques De fait ils ont été érigés dans des endroits ou le sol tremble fréquemment et où toute autre forme d’assemblage ne saurait résister bien longtemps. Par exemple au Japon. D’autre part ils sont anciens, même si les archéologues officiels semblent sous-estimer ce point. Dans ce cas comme dans bien d’autres l’intellect humain a tendance a tout ramener à ce qu’il connait. A tout ce qui fait partie des conventions officielles. A tout ce qui rassure. C’est ainsi que l’histoire de l’humanité a vu ses origines reculer de façon surprenante et que les limites du monde sont passées de la banlieue d’une terre sagement plate et immobile à la vision effarée d’un cosmos explosant à des vitesses inimaginables depuis un big bang immensément reculé. C’est un peu troublant pour les nostalgiques de la version biblique  d’un monde créé en sept jours.

           Mais les murs cyclopéens s’en moquent éperdument. Ils narguent le bon sens et la logique du haut de leurs montagnes escarpées à Machu Pichu ou depuis des profondeurs sous-marines.

           Reste le problème de leur construction. D’abord des pierres pesant jusqu’à deux cents tonnes ont-elles pu être extraites de carrières situées parfois fort  loin ? Ensuite avec quoi les a-t-on taillées ? avec des burins de bronze tendres et malléables percutant des roches volcaniques très dures ? Bien sûr on vous dira qu’à l’époque on avait tout son temps et qu’un empereur Inca ou un pharaon d’Egypte avaient suffisamment d’esclaves serviles à leur disposition. C’est vrai que le principe du « marche ou crève » est un stimulant pour l’activité humaine la plus exténuante ? Mais quand même…

           Une hypothèse a été avancée : et si c’étaient des pierres fondues, ramollies par la chaleur ? D’ailleurs il s’agit souvent d’andésite  à base de lave

Devenant très dure après refroidissement. L’hypothèse est plausible mais reste la mise en œuvre par le moulage à une époque ou l’artisanat et la technologie  sont pour le moins balbutiants. Et puis  on est confondu par la perfection de l’assemblage, l’économie des moyens jointe à la fantaisie ludique de la réalisation qui peut paraître simplement esthétique mais répond à des nécessités impératives. Et enfin la beauté de formes harmonieuses.

           J’avoue que cette dernière raison me réchauffe le cœur et me redonne espoir pour l’avenir. Car après tout si dans le passé l’humanité a atteint ce niveau d’évolution, il n’est pas impossible que dans l’avenir cela ne puisse pas à nouveau advenir malgré le bruit et la fureur qui règnent à ce jour sur la planète.

 

 

                                                                     Le Chesnay le16 décembre 2018

                                                                 Copyright Christian Lepère      

423 - Murs cyclopéens  (suite et fin)
423 - Murs cyclopéens  (suite et fin)
423 - Murs cyclopéens  (suite et fin)

Enfin nous en avons terminé avec les Murs Cyclopéens.

Le prochain sujet sera peut-être moins grandiose...

à moins qu'il ne le soit encore plus.

Allez donc savoir ?

Alors à plus.

"Figure de proue" - Terre cuite - 40 x 32 cm - 2009

"Figure de proue" - Terre cuite - 40 x 32 cm - 2009

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 15:28
Mur cyclopéen à Sacsayhuaman  près de Cuzco (Pérou)

Mur cyclopéen à Sacsayhuaman près de Cuzco (Pérou)

 

Murs cyclopéens

 

 

           Je ne sais trop quelle dérive intérieure m’a amené sur ces rivages. De songe en rêverie, surfant sur internet, me voici passant  du coq à l’âne, oubliant toute logique, réduit au silence par  des évidences indiscutables qui vous condamnent à l’arrêt du mental, au point zéro de la pensée conceptuelle. Voilà que par la magie d’internet je reprends pied dans l’étrange et l’improbable du relatif qui nous sert de cadre de vie.

           Me voici tout à coup surinformé par You Tube, débordé par une multitude de témoignages tous plus inattendus et déboussolants les uns que les autres. Du Dalaï Lama on passe aux extra-terrestres, du mystère de la grande pyramide enfin  révélé et dûment justifié à l’énigme de Stonehenge et des croyances des anciens celtes. Enfin pour faire bon poids et bonne mesure on passe  aux théories sur l’Atlantide dont les prodigieuses prouesses technologiques auraient été anéanties par  l’effrayante naïveté de qui se croit le maître du monde (ce qui n’est pas sans rappeler ce que nous sommes en train de vivre dans notre monde merveilleusement contemporain à défaut d’être autre chose.)

Mais j’en arrive à ce qui a retenu mon attention bien que le sujet ne soit pas totalement nouveau à mes yeux : l’énigme des murs cyclopéens. Murs qui ont le mérite de nous plonger dans des abîmes de perplexité, d’abord par leur aspect surprenant, ensuite parce qu’ils sont présents aux quatre coins de la planète (bien qu’elle soit ronde et que pourtant elle tourne…) et qu’enfin leur réalisation défie tout bon sens commun.

 

                                                         à suivre en 2019...

 

 

 

 

422 - Murs cyclopéens (1)
422 - Murs cyclopéens (1)
422 - Murs cyclopéens (1)

La suite au prochain numéro.

En   attendant   soyez   joyeux   et   festoyez !!!

Une Nouvelle Année nous attend au tournant!

Mais cependant prudence!

car le fond de l'air est frais...

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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 15:23
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31 décembre 2018 1 31 /12 /décembre /2018 14:33
Mur cyclopéen à Sacsayhuaman  (vers Cuzco, Pérou)

Mur cyclopéen à Sacsayhuaman (vers Cuzco, Pérou)

 

Murs cyclopéens

 

 

           Je ne sais trop quelle dérive intérieure m’a amené sur ces rivages. De songe en rêverie, surfant sur internet, me voici passant  du coq à l’âne, oubliant toute logique, réduit au silence par  des évidences indiscutables qui vous condamnent à l’arrêt du mental, au point zéro de la pensée conceptuelle. Voilà que par la magie d’internet je reprends pied dans l’étrange et l’improbable du relatif qui nous sert de cadre de vie.

           Me voici tout à coup surinformé par You Tube, débordé par une multitude de témoignages tous plus inattendus et déboussolants les uns que les autres. Du Dalaï Lama on passe aux extra-terrestres, du mystère de la grande pyramide enfin  révélé et dûment justifié à l’énigme de Stonehenge et des croyances des anciens celtes. Enfin pour faire bon poids et bonne mesure on passe  aux théories sur l’Atlantide dont les prodigieuses prouesses technologiques auraient été anéanties par  l’effrayante naïveté de qui se croit le maître du monde (ce qui n’est pas sans rappeler ce que nous sommes en train de vivre dans notre monde merveilleusement contemporain à défaut d’être autre chose.)

Mais j’en arrive à ce qui a retenu mon attention bien que le sujet ne soit pas totalement nouveau à mes yeux : l’énigme des murs cyclopéens. Murs qui ont le mérite de nous plonger dans des abîmes de perplexité, d’abord par leur aspect surprenant, ensuite parce qu’ils sont présents aux quatre coins de la planète (bien qu’elle soit ronde et que pourtant elle tourne…) et qu’enfin leur réalisation défie tout bon sens commun.

 

                                                                        à suivre (en 2019...)

 

 

 

422 - Murs cyclopéens
422 - Murs cyclopéens
422 - Murs cyclopéens

La suite au prochain numéro.

En   attendant   soyez   joyeux   et  festoyez !!!

Une nouvelle Année nous attend

sous peu !

 

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25 décembre 2018 2 25 /12 /décembre /2018 08:51
"Sérénité" - Terre cuite peinte - hauteur : 45 cm - 2008

"Sérénité" - Terre cuite peinte - hauteur : 45 cm - 2008

 

En cet instant présent

 

 

 

           Ce matin là Charles-Hubert de la Tour du Pin de Polignac se réveilla frais et dispos. Après une courte salutation au soleil levant il déplia en grande conscience son tapis de prière. Celui-là même qu’il avait rapporté d’Afghanistan après l’avoir  acquis au bazar de Kaboul. Le ciel était dégagé et une légère brume adoucissait les prémisses d’une journée qui risquait d’être chaude. Donc tout était pour le mieux même si le mieux est l’ennemi du bien, comme nous l’a appris Lao Tseu à moins que ce ne soit Socrate ou Epictète…

           Pendant ce temps la Terre tournait. Sur son axe, comme une folle, bien qu’elle fût d’un bleu très tendre dont la nuance bouleverse les cosmonautes qui la contemplent depuis leur base lunaire. Et pourtant ils en ont vu d’autres, permettez-moi de vous l’affirmer de façon aussi péremptoire.

           Donc la Terre tournait, infime grain de poussière dérivant au sein des immensités intergalactiques. Fragile vaisseau emportant à son bord toute une humanité, fleuron et aboutissement de l’évolution.

           Mais regardons-y de plus près car enfin, sept milliards d’humains constituent une collectivité infiniment diverse ou tout se côtoie, ou tout est présent, simultanément et dans la complémentarité la plus complète (pardon pour cette tournure assez inélégante mais je suis un peu fatigué).

           Ainsi, pendant que Charles-Hubert (de la Tour du Pin de Polignac…)

réglait son souffle et laissait peu à peu ses pensées s’apaiser, d’autres étaient occupés à bien d’autres choses.

           En vérité,  certains étaient en train de naître, par les voies naturelles ou par péridurale, après une période d’incubation variable, quelques-uns étant prématurés et d’autres un peu plus lents. C’est ainsi et les spécialistes attribuent ces différences à l’hérédité ou au karma à moins que la cause n’en soit due à une conjonction planétaire bénéfique ou inopportune suivant les cas.

           Cependant d’autres étaient en train de mourir, paisiblement ou broyés dans la carcasse en flamme de leur automobile. Pendant que d’autres se noyaient ou étaient transpercés par la baïonnette du Boche qui avait croupi dans la tranchée d’en face depuis des éternités (excusez cet anachronisme mais c’est mon grand-père qui m’en a parlé du temps de son vivant et je rends grâce à sa mémoire car sans lui je n’aurais pas existé, ce qui vous aurait dispensé de lire ce texte dont la lecture peut cependant vous édifier). Fermons la parenthèse.

           Bien entendu la naissance de quiconque nécessite la gestation précédée chronologiquement par la conception ; je veux dire la rencontre entre un ovule  et  un spermatozoïde qui se précipite sur lui avec tout l’élan vital nécessaire. Et remontons encore d’un cran. Cela suppose la rencontre d’un sujet masculin et d’un sujet féminin en état de copuler. Ce qui est en train d’avoir lieu en ce moment même en bien des points de la planète. Sous toutes les latitudes et par tous les climats. Donc des couples sont en train de s’unir charnellement. En cet instant même. Et si beaucoup sont hétérosexuels, participant activement au prolongement souhaitable ( ?) de l’espèce d’autres sont plus strictement ludiques et ne recherchent qu’une extase orgastique que d’autres trouveraient dans la pratique de sports extrêmes tels que des sauts à l’élastique. D’ailleurs je suis sûr qu’en cette seconde précise l’un ou l’autre de ces exaltés qui vient de s’élancer d’un l’avion est en train de réaliser qu’il a oublié son parachute. Mais les distraits ont bien le droit d’exister même si dans certains cas leur avenir semble réduit.

           De quoi donc vais-je encore vous entretenir pour étayer mon propos ? Ah oui ! Naturellement des sérials killers sont en train d’agir tandis que d’autres rêvent à leurs projet. Mais on sait bien que pour un humain le pire de tout est de ne pas en avoir. Soit parce qu’on est en prison, mais dans ce cas on peut quand même songer avec espoir au trou qu’on va creuser avec la petite cuiller qu’un gardien négligent a oublié de vous reprendre. Soit parce qu’on est vraiment nul et incapable d’aligner deux pensées cohérentes. Mais bien entendu ce cas existe aussi en ce moment. Moment qui accueille toutes les manifestations humaines Depuis celles des gilets jaunes résolument contemporains, jusqu’à celles des C.R.S. rétribués avec l’argent des contribuables dont les premiers font partie (les seconds également d’ailleurs…). Donc la boucle est bouclée…le monde est équilibré (C’est une multitude de déséquilibres qui finissent par s’annuler, ce qui explique que le monde soit aux yeux de Dieu parfait tel qu’il est).

           Vous parlerai-je aussi des conflits larvés ou déchaînés qui agitent l’ambiance internationale. Des marchands d’armes qui se frottent les mains. Des pacifistes qui ne rêvent que d’étrangler les bellicistes, pour les empêcher de nuire c’est évident… Des humanitaires et des non-violents, un peu oubliés parce que plus discrets. Des politiques qui se dévouent pour le bien commun mais qui sont tenus d’assumer de hautes fonctions bien rémunérées pour éviter de voir des postes clés occupés par des incapables qui ne songent qu’à s’enrichir ?

           Ainsi en cet instant toute la comédie humaine est en train de déployer des trésors d’ingéniosité et de courage pour assumer tous les rôles de son répertoire. Et au sein de tout ça Charles-Hubert de la Tour du Pin de Polignac se tient paisiblement jambes croisées, mains reposant sur les genoux. Entretient-il sa ferveur en psalmodiant quelque mantra ? Quoi qu’il en soit, ici, maintenant, tout de suite un sept milliardième d’humanité joue son rôle tandis que tous les autres, oui, tous sans exception sont en train de jouer le leur comme les conditions et les circonstances leur enjoignent également de le faire.

           Si ce texte modeste ne vous suffit, reportez-vous à votre quotidien habituel qui vous en dira plus. A vous de choisir le bon !

 

                                                        Le Chesnay le 18 décembre 2018

                                                                  Copyright Christian Lepère

"Sérénité"

"Sérénité"

"Sérénité"

"Sérénité"

Et toi,

"mon semblable, mon frère"

ou ma sœur évidemment...Où en es-tu

dans ce parcours du combattant qu'est la vie?

Avoue que ça mérite réflexion

ou tout au moins

un arrêt

sur image

le temps d'aviser et de voir venir

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18 décembre 2018 2 18 /12 /décembre /2018 09:46
"L'envolée" - Terre cuite"- diamètre : 30 cm - 2009

"L'envolée" - Terre cuite"- diamètre : 30 cm - 2009

 

 

Rien à déclarer

 

             Je n’ai plus rien à dire. Sous mes yeux effarés la page blanche  étend son vide, son absence de tout prétexte, son néant qui s’éternise et se complait dans sa vacuité.

             Je n’ai plus rien à vous narrer. Rien qui mérite un détour au cœur du blanc plus blanc que blanc qui cerne de toute part les derniers soubresauts d’une velléité qui se voudrait plus opiniâtre, plus décidée aussi à émerger de son absence léthale. De son vide exalté par son absence définitive.

             Je n’ai plus rien à dire et plus rien à rêver. C’est d’un ennui pesant mais aussi charmant qu’un avant- départ en grandes vacances. Quand on ne sait si c’est trop lent ou trop rapide. C’est d’un  ennui si reposant qu’on ne s’en lasse qu’à reculons.

             Pourtant l’aujourd’hui était alerte et plein de promesses charmantes. Dans la rue passaient des passants. De toutes sortes et de tous acabits. Des jeunes, des vieux et des intermédiaires. D’autres à peine sortis des limbes entourés de ceux qui s’apprêtent à y retourner, séance tenante et sans ambages. Parmi tous ces chalands des femmes aussi passaient. Certaines encore jeunettes et d’autres cernées par les prémices du retour d’âge à moins que ce ne soit pire encore, à deux faux pas du précipice. Cherchant à louvoyer dans le flux du temps qui s’écoule avec la lenteur affolée de l’irrémédiable. D’autres enfin en leur printemps allaient en balançant les hanches toutes de sensualité dévêtues.

             Ce n’étaient que corsages gonflés et pigeonnant aux courbes rêveuses. Que déhanchements alternés, risquant le déséquilibre. Donnant envie de les aider. De leur donner le bras pour soutenir la flexibilité de la taille et le mol abandon de leur émoi.

             Aux alentours virevoltaient des gamins. En culotte courte. Et des gamines. Aux cheveux blonds, aux mollets ronds avec des grâces enfantines

             Et moi dans tout ça ? Moi ? Mais de qui donc me parlez-vous ? Du scribe incertain qui noircit du papier sans raison valable. De l’acharné qui contre toute attente s’empresse de dire ce qu’il ne sait pas. Qui balbutie, cherche ses mots et les jette à profusion comme on fait de pelletées de sable. Suis-je le fossoyeur qui creuse le temps qui passe pour tenter de s’y faire une petite niche. Douillette, confortable et bien planquée  pendant qu’autour l’éternité déploie ses longueurs infinies. A tout jamais ! A tout jamais…

             Mais non ! Rien ne m’excuse. Après un repas léger mais plein de saveurs délicates ou de petites crevettes grises s’entretenaient avec de l’avocat très tendrement muri, le tout arrosé de jus d’orange avec sa pulpe, j’ai eu droit à la noirceur d’un petit café, serré et sucré et réchauffant la glotte et redonnant du tonus au malheureux qui toute honte bue s’en est allé faire une petite sieste.

             Pendant ce temps le monde poursuit sa course folle opposant gilets jaunes et CRS suréquipés. Mais après tout si ça l’amuse… N’y voit malice que qui va y trouver à redire.

                                                  

                                                          Le Chesnay le 9 décembre 2018

                                                          Copyright Christian Lepère

"Maître chat" - Terre cuite - diamètre 30 cm - 2009

"Maître chat" - Terre cuite - diamètre 30 cm - 2009

"Miss Black" - Terre cuite " - diamètre 30 cm - 2009

"Miss Black" - Terre cuite " - diamètre 30 cm - 2009

Rien à déclarer?

C'est bon! Vous pouvez y aller...

De toute façon  on avisera la semaine prochaine!

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"Point de vue sur les alentours" - peinture à l'huile - 100 x 80 cm - 2017

"Point de vue sur les alentours" - peinture à l'huile - 100 x 80 cm - 2017

 

Ce texte commente le tableau qui précède : « Point de vue sur les alentours »

Il explique le pourquoi du comment

et il met les points

sur les I

 

 

Vous avez dit autoportrait ?

 

 

             C’est un sujet que j’ai déjà abordé, celui de l’autoportrait. Pas dans le sens naïf et conventionnel de la photo d’identité. Pas dans celui de la petite image bien sage qui va permettre de vous identifier et de vous traîner devant les tribunaux pour quelque menu larcin commis à l’étalage. Ni de celle qui dans le journal local va vous faire connaître votre heure de gloire signalant que sous des dehors discrets vous êtes un héros prêt a se sacrifier pour sauver un enfant cerné par les flammes dans la maison de ses parents.

             Non, rien de tout cela qui serait rassurant et vous autoriserait à vous fondre dans la masse dont vous avez émergé pour un haut fait inopiné. Mon propos est tout autre. Le fanatique de l’introspection que je m’obstine à être a des vues plus vaste. Il est parvenu à la conclusion que nous sommes infiniment plus qu’il n’y parait et que nos possibilités latentes dépassent quelque peu l’identification à un personnage même resplendissant, même célèbre éventuellement pour des raisons négatives. Car après tout pour un égo ordinaire il vaut mieux être Landru ou Napoléon que le tout-venant sans histoire auquel on ne s’intéresse guère. Tout plutôt que l’anonymat. Parce qu’enfin je le mérite bien ! Tout comme vous, bien sûr !

             Ainsi dans certaines de mes peintures, d’ailleurs parmi les plus récentes je laisse surgir de mes profondeurs, mon subconscient et tout ce que j’y ai refoulé. Ce que d’autres appelleraient mon « ombre » si leur culture, un peu teintée de psychanalyse leur suggérait ce terme employé dans des traditions anciennes plus au courant des profondeurs de la nature humaine. Mais en ignorant les limites que Freud attribue à ces profondeurs ignorées je ne  les réduit pas qu’au négatif. Certes les pulsions sexuelles existent mais elles ne sont pas forcément mauvaises. Surtout si elles ont pu s’exprimes naturellement avec l’accord bienveillant d’une société plus sage que la nôtre. Quand à la violence instinctive elle peut se transformer en courage et devenir positive dans ses résultats. Enfin le gros oubli des tenants de Sigmund est de s’en être tenu à la vision matérialiste niant toute transcendance, réduisant l’âme humaine, qui d’ailleurs pour lui n’est qu’un fantasme, à ses composantes organiques primitives. A ce niveau l’homme ne serait qu’un animal  avec quand même la conscience réfléchie pour gérer avec difficulté ses problèmes de présence au monde. Pas de Bon Dieu pour lui pardonner ses péchés…mais pas non plus  d’aide venant de niveaux de conscience plus subtils qui iraient au-delà.
Ces derniers pouvant être nommés de diverses façons mais en tenant compte de leur réalité. Ou bien le Bouddha était un hurluberlu ou bien il témoignait d’un solide bon sens en demandant à ceux qui l’écoutaient de ne pas le croire sur parole mais de vérifier par eux-mêmes ce qu’il leur enseignait. On est loin du fanatisme et de l’endoctrinement qui guette toujours sournoisement ceux qui croient détenir la vérité  à l’exclusion des autres spécialistes parce qu’ils sont bardés de diplômes et confirmés par ceux qui ont suivi le même cursus universitaire.

             Mais il est plus que temps que je vous parle du  tableau qui orne cet article. Donc, c’est un autoportrait multiple. Il parle de moi-même en toute simplicité…Tout au moins de certains des personnages que j’ai été ou que je serai plus tard si le Bon Dieu me prête vie. Je dépeins également ce que j’aurais incarné si un chromosome m’avait attribué la nature féminine. De toute façon mes possibilités virtuelles sont infinies. Comme les vôtres d’ailleurs. Et de ce point de vue nous sommes tous égaux, tous solidaires. D’ailleurs, même cantonnés et assujettis à un emploi précis en ce moment, n’oublions pas que nous donnons la réplique à un ou une autre que nous avons été ou que nous serons plus tard. Il suffira d’attendre le moment favorable pour que les conditions nécessaires et suffisantes soient réunies. Alors le rideau pourra se lever et le spectacle se dérouler irrémédiablement comme il en a l’habitude.

 

                                                              Le Chesnay le 30 novembre 2018

                                                         Copyright Christian Lepère

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Alors

êtes-vous convaincus?

Ou vous en faut-il plus pour enfoncer le clou?

Tristes incrédules ignorants

des profondeurs

du dedans!

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4 décembre 2018 2 04 /12 /décembre /2018 07:09

 

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"Prie-Dieu" - terre prévue pour être cuite (ébauche) - hauteur : 42 cm - 2008

"Prie-Dieu" - terre prévue pour être cuite (ébauche) - hauteur : 42 cm - 2008

Ville ou campagne

Il faut choisir

 

Suite et fin

 

 

           Mais la vie continue selon sa programmation sans nous demander si ça nous chante ou non. Certains parleraient de leur volonté personnelle et de leur libre arbitre qui les guideraient selon leurs désirs. J’avoue ne plus croire beaucoup à tous ces mirages, à toutes ces illusions destinées à nous faire croire à une autonomie bien douteuse. En réalité le spectacle du monde continue de se dérouler irrémédiablement alternant les joies et les peines, le délicieux au détestable. Et notre destin, notre karma comme diraient les bouddhistes ou d’autres qui ont aussi des vues profondes sur le sujet, suit son cours avec une précision admirable ou le hasard se fait plus que discret. Le monde est infini. Complexe, subtil, enchevêtré mais son évolution est d’une précision effarante et rien ne saurait détourner le cours des événements. Ca vous gêne ? Et bien le fait que ça vous gêne et que vous cherchiez à changer l’enchaînement implacable des choses fait aussi parti de l’histoire que l’on ne saurait modifier.  Parce qu’elle est infinie et éternelle et que la transcendance nous dépasse. Infiniment.

           Me voilà donc partageant ma vie entre milieu urbain et campagne. Je dois préciser toutefois que le Chesnay ou j’ai longuement habité est entouré de bois, d’espaces verts et jouxte le Parc de Versailles et le Grand Canal. Ce qui a son charme et permet d’entretenir son bon état physique et moral. Bref de rester serein  et positif. Mais à la longue c’est un peu trop pour un fonctionnaire retraité et les déplacements  alternés sur l’autoroute reliant Paris à la Bourgogne finissent par être un peu lassants. Un peu onéreux aussi, même si c’est une occasion pour méditer sur notre présence au monde.

           Voilà pourquoi j’ai décidé de resserrer les boulons et d’élaguer le superflu. De vivre à la campagne avec les menus inconvénients qui en découlent. De vivre à côté d’Avallon qui est une charmante petite ville, mais dont les ressources en folles distractions et en vie culturelle intense ne font pas le poids avec Paris dont le rayonnement attire touristes chinois et japonais et bien d’autres encore sans oublier les islamistes poseurs de bombes et grands pourvoyeurs en farces et attrapes. Parfois mortelles mais pas toujours ! La ville lumière est irremplaçable…mais Vézelay également, dans un tout autre registre même si le manque de sex-shops  y est patent… Alors il faut choisir. La vie est courte, celle-ci tout au moins, son déroulement est implacable et l’on ne peut tout avoir !

           Ainsi c’est décidé, j’y vais et après tout on verra bien si les hauts compensent les bas et si le grand air remplace la chaleur du métro. On verra bien à l’usage. Je vous dirai plus tard ce que j’en pense. Preuves à l’appui, je vous le promets.

 

                                                            Le Chesnay le 20 novembre 2018

                                                            Copyright Christian Lepère

"Prie-Dieu" - Terre enfin cuite !

"Prie-Dieu" - Terre enfin cuite !

Les jours raccourcissent sans relâche

Le soleil se fait rare...

C'est vrai

que

la douce chaleur du métro est un refuge accueillant !

 

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