Pensées errantes
Suite 7
Je peux au moins citer un cas, celui de Jean Jacques Charbonnier, médecin urgentiste, réanimateur qui a terminé ses études médicales en étant persuadé que la vision matérialiste officielle de la nature humaine était la bonne et la seule. Par la suite son expérience quotidienne l’a amené à se poser quelques questions gênantes avant d’être forcé d’admettre qu’il était peut-être temps de perdre certaines croyances non fondées sur l’observation des faits réel et de se pencher sur ce qui parait surprenant avec une attention ouverte et critique. Quitte à revoir sa copie et à admettre la vérité. C’est comme pour les staliniens adorant un mythe qui leur paraissait au-dessus de tout soupçon et qui ont du reconnaître qu’ils avaient été roulés dans la farine comme beaucoup de leurs contemporains. Certains ont eu le courage de faire leur auto-critique… mais pas tous…
Donc le monde suit son cours et comme d’habitude les croyances évoluent avec lenteur parce que ce n’est pas la vérité qui triomphe, mais ses détracteurs qui finissent par disparaître. Ou comme le dit si bien Idriss Aberkane, jeune intellectuel surdiplômé doté d’une tête aussi bien pleine que bien faite : a chaque révolution dans la manière de comprendre le monde, trois réaction se succédent . D’abord on décrète que c’est ridicule (la terre tournant autour du soleil, vous plaisantez c’est absurde !) . Ensuite c’est la peur de l’inconnu qui se déclenche : « Mais alors si elle est ronde les gens aux antipodes vont avoir la tête en bas. Ils vont tomber ! ») et enfin au bout du temps nécessaire à l’adaptation vient le moment ou plus personne ne peut contester la réalité prouvée et indéniable et où l’on passe à l’affirmation massive que plus personne n’oserait contester par peur du ridicule. A chaque fois la boucle est bouclée et la connaissance de la réalité a progressé. Donc la formule est simple et sans exception. Tout ce qui remet en question nos conceptions est d’abord ridiculisé avant de provoquer la peur puis, en fin de compte l’approbation massive de tous ceux qui ont commencé par douter. Et il semble bien que tout se soit passé ainsi à toutes les époques charnières de l’histoire de cette planète. A nous de nous méfier de nos pesanteurs psychologiques et du frein qu’elles apportent à l’observation scientifique de la réalité. A froid et sans états d’âme. Sans laisser nos préjugés, croyances et idées toutes faites nous imposer une censure implicite et fort efficace. Le Bouddha nous l’a dit et répété sur tous les tons : « Ecoutez-moi (poliment) mais n’allez pas me croire sur parole, vérifiez plutôt (si vous le pouvez… ! »). J’avoue improviser un peu pour le style mais c’est le fond des sa pensée que j’essaie d’exprimer dans notre langage actuel.
La Brosse Conge le 20 mars 2020
Copyright Christian Lepère
Dans ce texte j’ai parlé de mes sources d’information. D’abord Internet et notamment You Tube ou un tas de chercheurs, de scientifiques et de spécialistes en sciences humaines parlent des recherches et découvertes de pointe dans les domaines où ils excellent. J’insisterai particulièrement sur « Thinkerview » où la qualité des interventions, la diversité et la pertinence des sujets, ainsi que la rigueur dans le choix des invité et la précision des informations qu’on attend d’eux sont un régal pour tout esprit qui souhaite s’informer sur l’état actuel des connaissances.
Mais il y en a bien d’autres et si certains sujets peuvent paraître »grand public » voire démagogique en tout cas rien n’est tenu à distance, Qu’il s’agisse de Crop Circle, d’Ovnis, de civilisations anté-diluviennes, de NDE ou de Parapsychologie.
Je vous souhaite une ouverture d’esprit aussi vaste que possible mais également méthodique et rigoureuse. Le rêve est utile. C’est le sel de la vie mais il faut aussi savoir le tenir à sa juste place sans nous entraîner dans de vaines rêveries.
CORONA BALADE
J’allais dans les grands bois
Pour traquer la girolle
La morille aux abois
A moins qu’encore plus folle
La fraise au doux parfum
fraîche de ce matin
S’enfuie preste et s’envole…
Oui mais dans les grands bois
On croisait incertain
L’amateur éclairé
Ou le petit malin
qui se meut aux aurores
pour vous croiser alors
et sans se protéger
peut vous contaminer
innocent, l’air de rien.
Mais rien n’y fait
Rien n’est assez
Décourageant
Pour le seulet
Qui va et vient
Clopin-clopant
Flanant.
La Brosse Conge le 16 mai 2020
Copyright Christian Lepère
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