634- Un drôle de paroissien

"Bal des funambules" - 277 - dessin à la mine de plomb - janvier 2023

Un drôle de paroissien

               Je viens de saisir à la volée un vieux film en noir et blanc ou Bourvil, jeune svelte et sûr de lui Jouait le rôle essentiel. Celui d’un fils de famille très bien élevé cherchant à sauver sa famille du déshonneur : celui de ne pas pouvoir tenir son rang et sauver les apparences.

               Cela se passe à l’époque assez récente ou la principale préoccupation de tout un chacun était de jouer le rôle que lui réservait la société d’alors. C’est l’époque du conformisme absolu ou tous les moyens sont bons pour se mentir à soi-même et incarner la marionnette sociale à laquelle il ou elle a été identifié.
               Fort bien ! Mais la chose se complique un peu parce que le héros, plein  de finesse et de ruse allie ces caractéristique à une naïveté crédule, toute auréolée de mauvaise foi qui l’amène à se croire « Elu de Dieu »  car l’Eternel dans son infinie bonté ne saurait le condamner à un sort cruel et injuste sans lui permettre de tourner les lois morales bien-pensantes du contexte à son profit.

               Le principe appliqué est simple : de braves gens font des dons dans le tronc des églises pour  venir en aide aux pauvres et autres miséreux. Or, notre héros est dans le besoin. Mais non seulement lui, sa famille aussi dont l’honneur et la dignité sont, selon lui, en grand danger. Il décide donc de piller les troncs avec une ingéniosité et une créativité dans les moyens mis en œuvre prouvent que c’est bien Dieu qui l’inspire et le guide.

               Je vous épargnerai les multiples rebondissements qui vont enrichir la trame sémantique de ce récit. Sachez que la police y joue son rôle en la personne d’un certain Francis Blanche, encore plus naïf , si cela est concevable, que celui qu’il pourchasse.

               Mais pourquoi faire un tel cas de ce film ?. Outre ses qualités techniques et sa vision déjantée du thème, il me semble qu’il nous parle des profondeurs de l’éternelle nature humaine et de son invraisemblable naïveté justifiant les comportements les plus stupides et les suites les plus cruelles.
               J’ai bien peur que tout ce qui est en train de se passer  dans la société française  (mais ce n’est nullement limitatif et réservé à l’hexagone…) relève des mécanismes et justifications de ce film. Tout ! Depuis l’intransigeance morale de Macron, le soutien aveugle de sa première ministre et de ses comparses ; qu’il a choisi pas très doués pour les avoir à sa botte. Je n’oublie pas tous les arguments pour justifier l’injustifiable qui permettent et encouragent à utiliser les forces du « maintien de l’ordre » pour provoquer des troubles auxquels on peut ensuite s’opposer. La comparaison est hardie, mais Bourvil pillant les troncs n’est-il pas à sa manière le pompier pyromane dont Macron affectionne le rôle particulièrement ?

               Ainsi de façon purement symbolique et à sa manière naïve et imagée ce joli film en noir et blanc est-il en train de nous parler du fond de la nature humaine, du moins tant qu’elle persiste à se prendre pour un égo, totalement séparé du reste, certaine qu’elle est le centre du monde.

                                                            La Brosse Conge le25 mars 2023

                                                               Copyright Christian Lepère

Comparer un Président de la République

à un pilleur de tronc?

C'est saugrenu

et

digne d'un gilet jaune sans vergogne.

Mais je vais insister car avec ses copains ils opèrent

en bande organisée et de la façon la plus légale, en accord

avec les subtilités légales prévues par la loi avec ses 49.3 providentiels

_____________________________________________________________________

__________________________________________

J’ai dans un précédent numéro de ce blog édité une annonce

de mon amie Cathy.

Vous pouvez, en prendre connaissance

en retournant en arrière.

N°  618

.