Tonton Mitterrand
(suite)
Je viens de lire un livre qui m’a intéressé : « Vivre avec l’invisible » de Marie de Hennezel. En tant que psychanalyste chevronnée cette dame a une longue carrière derrière elle et s’est posé bien des questions . Avec l’âge elle a acquis quelques convictions a l’égard de ce qui échappe à nos sens et envisage que l’invisible est tout aussi réel que ce qui s’impose à nos perceptions. Rejoignant en cela les vues de la science qui nous prouve à chaque instant nos limites compensées par la technologie à grand renfort d’ondes radio et de Smartphone dernier cri. Loin d’être surnaturel, l’invisible est tout aussi quotidien que le reste. Il peut aussi être appréhendé en utilisant nos sens de façon plus subtile, dans la mesure où nous ne faisons pas partie de ceux qui ont un « don » particulier pour la clairvoyance ou la divination. Mais tout le monde n’est pas Madame Irma, extralucide, gagnant sa chienne de vie en disant la bonne aventure.
Or, dans sa longue carrière, Marie de Hennezel a rencontré quelques célébrités parmi lesquelles François Mitterrand. Ce dernier luttant contre son cancer et craignant de mourir dans des circonstances particulièrement pénibles, cherchait à comprendre le but supposé de l’existence humaine. Bref il était inquiet et en quête de réconfort. Il se posait des questions et avait trouvé en Marie une personne lui inspirant confiance et capable de lui fournir des témoignages de patients répondant aux questions sur la survie de la conscience personnelle aux approches de la fin finale. Car il s’en posait, le bougre !
Très au fait des stratégies mentales destinées à nous tromper et à tromper les autres. Habile diplomate dans l’art de faire dire aux mots le contraire de ce qu’ils sont censés signifier, il était bien placé pour se méfier de ses propres vues et cherchait donc à se faire rassurer. Sa psychanalyste préférée partageant ses avis sur la survie de l’âme, il lui vouait une confiance inhabituelle chez ce méfiant congénital. On peut d’ailleurs penser qu’une réelle amitié s’était développée au fil de leurs rencontres et de leurs voyages. C’est pourquoi elle lui avait consacré tout un livre, judicieusement titré : « La mort intime ».
A suivre
A nouveau j’ai été voter.
A nouveau je me suis présenté
devant monsieur le maire et ses assesseurs.
Il n’y a plus maintenant qu’à attendre les résultats.
Le soleil brille
implacable
Sur
La bourgogne
et ses alentours consumés
par ce beau temps un peu précoce.
Patientons
pour savoir à quelle sauce
nous allons être
mangés
!!!!