A propos d’un peintre connu
Soulages n’est plus, soulages est mort. Le fait est banal et c’est ce qui nous attend tous. Sans exceptions. Que l’on ait été pape, président de la république ou poinçonneur de tickets de métro comme le brave homme chanté par serge Gainsbourg dans une petite chanson décrivant la condition humaine avec beaucoup d’humour.
Quel rapport entre Soulages, artiste homologué, reconnu et honoré par les autorités et un obscur fonctionnaire placé là avec la charge d aider son prochain à ne pas s’égarer dans le labyrinthe souterrain, Aucun à première vue. Pourtant l’un et l’autre ont consacré une bonne part de leur existence à assurer un rôle social. Indispensable dans le cas du poinçonneur des Lilas, pour éviter la fraude qui mettrait en péril la Compagnie du métropolitain.
Le rôle du peintre est plus subtil, plus ambigu aussi. Car l’homme est appelé à la transcendance, celle qui permet de dépasser le niveau utilitaire du « métro-boulot-dodo »indispensable dans le quotidien, pour accéder au domaine enchanté de l’art et de la créativité dont on a toujours pensé que lui seul justifiait de venir faire un tour dans cette vallée de larmes, cependant illuminé par le sourire de la Joconde.
A suivre
Pourquoi parler d'un peintre qui a broyé du noir?
Parce que le "hasard" me l'a suggéré...
Parce que j'apprécie ?
Ce serait
trop.
Allons! Ne cherchez pas plus loin
car les voies du destin sont impénétrables
et nous dépassent de toute part , en long, en large et en travers!