"Le jour qui sombre" - huile sur toile - format 8P, 38 cm de haut - 1986
Cités espagnoles
Nuages, nuages blancs, cités, chant, contrepoint,
flèche d’or, or d’écume, déferlement d’oiseaux.
Dix cavaliers hargneux ont sabré les roseaux.
Dix cavaliers d’antan cuirassés de satin.
La lumière vibre au creux d’un épineux fourré.
Cieux de chanvre, de ronces, mouchoir qui s’effiloche.
La Beauce plate sonne comme un troupeau de cloches
et les granges peureuses ont cloué leurs volets.
Grinçant au vent qui claque l’arbre sec a cédé.
Castagnettes hypercutées.
Son ardeur grimaçante rampant sur les volets.
Ô cités espagnoles !
La flamme en ses rameaux
dans le ciel enflammé
crépite à crescendo !
Ciselures damasquinées.
L’ombre a gagné le toit et la nuit est tombée
Là haut la cheminée rougeoie.
Ô cités espagnoles !
Dur, absurde regret.
Paris, il y a bien longtemps – Le Chesnay 23 avril 2013
Copyright Christian Lepère
"L'arrière monde" - huile sur toile - 61 x 50 cm - 1989
La prochaine fois
Je vous parlerai d’un film étrange
« Le jour de la marmotte »
.