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17 avril 2018 2 17 /04 /avril /2018 07:40

Comme le temps passe…

 

 

L’administration d’OVERBLOG vient de me signaler très gentiment que mon blog, « L’imaginaire » venait de boucler sa 8ème année et d’atteindre   son 386ème  numéro.

             Au début je voulais publier des textes plus ou moins anciens. De ceux que l’on rédige à partir de l’adolescence pour exprimer sa vision du monde. Le rêveur parfois exalté que j’étais déjà s’y laissait aller à des improvisations délirantes, mais en profitait aussi pour faire des mises au point rigoureuses. Car c’est là ma caractéristique et mon ambivalence : un esprit logique et rationnel d’une rigueur toute cartésienne jointe à une créativité débridée  ne connaissant pas de contrainte. Ce n’est pas si fréquent dans l’espèce humaine. Au fil du temps j’ai ensuite alimenté ce blog avec des textes de circonstance, certains parlant  de l’actualité la plus immédiate, d’autres des avancées de la science bousculant toutes nos conceptions traditionnelles. De la physique quantique à l’exploration du génome. Des «  confins »  de l’univers en expansion à l’infiniment petit dont les limites reculent sans cesse. Je crois bien qu’on en est au milliardième de micron et que les particules élémentaires ont cessé d’être des particules, matérielles et rassurantes depuis quelques décennies. La science physique est en train de rejoindre la métaphysique la plus traditionnelle.

             Dans la foulée je me suis aussi permis de commettre des histoires loufoques, sans queue ni tête, si l’on s’en tient à la logique ordinaire, celle du tout venant, mais qui nous parlent des profondeurs de la psyché avec l’évidence du rêve. Il m’arrive aussi d’écrire des poèmes. C’est mon côté fleur bleue même si parfois ils sont d’un humour lucide et un peu plus grinçant.

             Après huit ans j’ai l’impression d’avoir parlé de bien des choses. C’est une sorte de testament où je tire des leçons de ma vie. Mais celle-ci n’étant pas terminée, du moins je le souhaite, il est possible que la suite se poursuive pendant encore quelque temps. Tans que la décrépitude ne m’aura pas accablé, que Parkinson et Alzheime me laisseront œuvrer ou qu’un autobus ne m’aura pas écrasé en traversant l’avenue qui mène au centre commercial de Parly 2 où je vais faire des emplettes.

             Pour le moment tout va bien. Assez bon pied, assez bon œil. Pourvu que ça dure…

 

                                                       Le Chesnay le 15 avril 2018

                                                               Christian Lepère

"La belle et la bête" - peinture à l'huile - 61 x 50 cm - 1997

"La belle et la bête" - peinture à l'huile - 61 x 50 cm - 1997

Pensées à l’emporte-pièce

 

           Obéissant à ses pulsions les plus sauvages, Ravaillac l’exalté a poignardé Henri 4. Après le soleil d’Austerlitz, après la Bérézina, Napoléon est mort à Sainte- Hélène. Très dépité.

           Pendant ce temps tout un vain peuple a poursuivi son obscur destin. De temps à autre en émergeait un génie ou un fou furieux. De façon totalement imprévisible.

           Tandis que Pasteur était en train de vaincre la rage, des milliards de germes et de virus poursuivaient leures mutations, créant des souches toujours nouvelles.

           Mais on n’arrête pas le progrès. Contre de nouvelles armes offensives on invente des parades. Mais comme l’attaque est la meilleure des défenses, on se prépare pour la suite…

           Surtout ne vous inquiétez pas car du moins surgit le plus. De surcroit le Grand Soir aura lieu à l’aube d’un nouveau jour. Il n’y a donc plus qu’à patienter

 

                                                              Le Chesnay le  15 avril 2018

                                                              Copyright Christian Lepère

"La belle et la bête" - détails

"La belle et la bête" - détails

386 -  Comme le temps passe - Pensées à l'emporte-pièce
386 -  Comme le temps passe - Pensées à l'emporte-pièce

Si cela vous a plu

vous pouvez y revenir

ça ne porte pas à conséquence...

De toute façon il y aura une suite  triste ou joyeuse

mais sans doute inattendue.

Portez-vous bien!

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