Intermède
Je viens encore de tomber dans le piège d’ARTE avec « Le guépard » chef d’œuvre de Visconti. Du moins selon tous ceux qui auraient pu tenir un rôle dans ce film de marionnettes. Car la critique fût unanime. Certes la mise en scène est grandiose, les décors sublimes et les acteurs fort bien choisis. Mais c’est très long…
Heureusement j’ai regardé la fin. Après quelques aveux fruits de ses réflexions amères sur l’avenir de son pays le héros arrive à la fin de son histoire. Après un bal où il danse aux bras de la plus belle (selon les critères sociaux en vigueur dans le contexte.), il peut enfin quitter la fête, dans la nuit pour rentrer chez lui à pied. Après s’être agenouillé au passage d’un prêtre, il s’enfonce dans une rue obscure, tout seul et disparaît. Tout est dit. Visconti aurait-il entrevu la vérité profonde de notre présence au monde ? Accordons-lui cette supposition. Du moins nous permet-elle de considérer son film comme un authentique chef- d’œuvre encensé pour des raisons assez futiles comme c’est souvent le cas dans le monde à paillettes du 7ème art.
En cette période de Nouvel An je me suis laissé aller à regarder « Shakespeare in love » que d’aucuns avaient considéré comme très libre et créatif. J’avoue que pour ma part je n’y ai vu que l’agitation frénétique des petites marionnettes prises par la folie théâtrale d’une époque « pleine de bruit et de fureur racontée par un idiot ». le célèbre William étant le premier à participer au délire collectif apparemment sans aucun recul. Etait-il génial ? A chacun –chacune d’en juger selon ses passions hormonales et ses états d’âme. En dépit de ces considérations inopportunes, le spectacle est rondement mené avec tous les rebondissements et meurtres nécessaires pour maintenir l’attention des grands enfants dont nous persistons à incarner les désirs puérils d’absolu. L’ennui étant que cette recherche se poursuit inlassablement dans le relatif du quotidien où rien ne saurait durablement la satisfaire. Est-ce un hasard funeste si toutes les grandes passions amoureuses finissent anéanties dans la mort avant que d’être laminées par le retour de la vie ordinaire ?
La Brosse Conge le 1er janvier 2023
Copyright Christian Lepère
L'extrême confusion
se propage sur la toile mondialisée,
omniprésente.
Partout ce ne sont que fake news se bagarrant entre elles
à qui mieux mieux!
Pendant ce temps,
sous mes fenêtres, l'herbe continue de pousser verte et innocente
sans se vautrer dans la dépression éventuellement suicidaire de qui s'inquiète
inopportunément
de l'état du monde...
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J’ai dans le précédent numéro de ce blog édité une annonce
de mon amie Cathy.
Vous pouvez, en prendre connaissance
en retournant en arrière.
N° 618