De tristes gourgandines
Bottées et mamelues
de tristes gourgandines
aux odeurs de cuisine
se vautraient tant et plus !
Et sans baisser la garde
Elles aguichaient les mâles
Qui dans leurs habits sales
Et leurs tenues grossières
Afin d’entrer en guerre
Sans autres préambules que de se faire plaisir
Allaient sans coup férir
Leur brouter le trognon alors que pauvres cons
Ils ne voyaient pas plus loin qu’au bout de leur nez !
S’il vous plait ramenez
cela à vos besicles
au lieu de faire l’article
et de vous justifier avec vos gros sabots,
tentant de faire passer vos manières de soudards,
mais en vain et de fait sans la moindre illusion
pour politesse exquise.
Comme font sur la banquise
Transis, les ours blancs qui chercheraient en vain
De la chaleur humaine chez quelque chasseur d’ours
Dont la seule ambition et ce depuis toujours
Est de vendre leur peau
Pour se faire du pognon !
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Mais je vous la fait courte et pourquoi en dire plus
Sur les mœurs dépravées de nos frères humains
Et de nos sœurs qui ne sont pas en reste si bien que dans la rue
Elles ne songent en fait qu’à faire le tapin
Pour arrondir
Les fins de mois,
à moins qu’au pire
elles ne soient
déjà vendues
au plus offrant !
Christian Lepère
La Brosse Conge le 30 avril
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