Ô CIEUX TOURNEBOULES !
Ô cieux tourneboulés,
réservoir infini
Quel désir insensé
vous fit créer ainsi
Dans la foulée
Et dans l’ivresse
un monde insensé et fécond
où l’humain tourne en rond en tortillant des fesses,
crachant, faisant des ronds
de chapeau. et dans l’eau
saumâtre des désirs abscons
dont jaillissait le monde que tu créais ainsi
d’un revers de la main
et du soir au matin
sans nulle hésitation
sans un regret félon
accumulant tes créations et rajoutant sans cesse
du nouveau à l’ancien !
Alors que le temps presse
de caresser tes seins.
Tout petits
et mutins !
O esprit tout puissant
rêgnant sur toutes choses
que tu créas en vain,
ramant
dans ton néant
principiel et premier
puisque nul autre alors et jusqu’à nouvel ordre
n’osa se faufiler
dans la suite absolue, que rien ne saurait tordre
des enchainements qui, et à la queue leu leu
forment ce monde étrange
ou rien ne se répète,
la nouveauté se veut
règle absolue, principe aussi
pour inventer la suite qui
ne saurait plus se dérober en faisant peu
de ce qui viendrait perturber
le cours de la soirée
au coin du feu.
Après ce flot de pensées créatives
Je vais aller me reposer.
iI est temps qu’alors je m’esquive
vous laissant le temps de vaquer !
Christian Lepère
La Brosse Conge le 28 janvier 2025
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